>>Après le choc des "Panama papers", plusieurs pays ouvrent des enquêtes
Le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson le 4 avril au Parlement à Reykjavik. |
C'est le premier "scalp" obtenu par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), dont les membres dévoilent depuis dimanche 3 avril les pratiques financières et fiscales à tout le moins opaques de personnalités, chefs d'État, entrepreneurs, sportifs, banques... tout un éventail de clients du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation offshore d'entreprises.
Les services du Premier ministre ont entretenu la confusion mardi 5 avril, en indiquant que M. Gunnlaugsson n'avait pas démissionné, contrairement à ce qui avait été annoncé auparavant par Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du Parti du progrès (au pouvoir) et ministre de l'Agriculture, mais s'était "provisoirement" mis en retrait.
M. Gunnlaugsson faisait face à la bronca depuis dimanche 3 avril et les révélations sur des millions de dollars qu'il a détenus via une société ayant son siège aux îles Vierges britanniques, appelée Wintris, avec son épouse, riche héritière.
Des milliers d'Islandais - mobilisation massive à l'échelle de ce petit pays - avaient réclamé sa démission lundi soir 4 avril à Reykjavik.
AFP/VNA/CVN