>>La FAO s'inquiète de la hausse de la facture des importations alimentaires
>>Lutte anti-gaspillage : les idées s'emballent dans l'emballage alimentaire
>>FAO : développer le secteur rural contre la faim et la pauvreté
Des travailleurs laitiers transportent un bidon de lait en Afghanistan. |
Photo : ONU/CVN |
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 170,8 points en février, soit une hausse de 1,1% par rapport au mois dernier et une baisse de 2,7% par rapport à son niveau l'année précédente.
Il s'agit d'un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l'évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux.
L'Indice FAO des prix des produits céréaliers, qui regroupe le blé, le riz et les principales céréales secondaires, dont le maïs a augmenté de 2,5% (en hausse pour la deuxième fois d'affilée en un mois) stimulé par des conditions climatiques défavorables qui ont eu un effet négatif sur les prévisions liées à la production hivernale de blé aux États-Unis et celle de maïs en Argentine.
La FAO a également revu à la baisse ses projections pour les récoltes de blé à travers le monde pour cette année tout en sachant que les niveaux de stocks seront appelés à atteindre un nouveau record.
Selon le Bulletin sur l'offre et la demande de céréales publié également jeudi 1er mars, les stocks mondiaux de blé et de céréales secondaires sont appelés à atteindre des niveaux record pendant la campagne de commercialisation en cours, atteignant respectivement 272,7 et 309,8 millions de tonnes.
Alors que s'achève bientôt la récolte des cultures céréalières de l'année dernière, la FAO a revu à la hausse ses estimations pour la production mondiale céréalière de 2017 pour lui faire atteindre 2642 millions de tonnes.
La FAO a également publié ses premières prévisions mondiales pour la production de blé en 2018, estimées à présent à 744 millions de tonnes.
Même si au-dessus de la moyenne, ces chiffres souligneraient la deuxième chute en l'espace d'un an et sous-entendraient des rendements moins importants que prévus dans l'Union européenne et en Russie.