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L’emballage des banh chung dans les locaux de l’entreprise Trân Gia. |
Photo : thanhnien/CVN |
Selon Hoàng Trung, directeur adjoint du Département de la protection des végétaux du Vietnam : «L’exportation de produits alimentaires et de produits agricoles pour le Têt traditionnel est bien plus élevée que l’an dernier, ce afin de satisfaire une demande allant croissant. Le riz gluant, les champignons parfumés, les pousses de bambou séchées, les auriculaires et les vermicelles sont les plus demandés».
«Cette année, nous avons exporté 20 tonnes de vermicelles, d’auriculaires et de galettes de riz», indique Pham Thu Nga, directeur adjoint de la société Hoàng Mai, qui exporte ces produits depuis plusieurs années.
Parler de spécialités culinaires du Têt sans mentionner le banh tét, le mut (fruits séchés) et bien entendu le banh chung (gâteau carré) serait perçu comme un sacrilège, eux qui font partie des «indéboulonnables» du Nouvel An lunaire.
L’entreprise Trân Gia vient d’accomplir les procédures d’exportation de 60 tonnes de banh chung et des ingrédients nécessaires pour sa confection à destination d’environ dix pays étrangers à l’occasion du Têt. «L’offre ne suffisant pas à répondre à la demande, nous ne pouvons pas conclure tous les contrats», explique Trân Thanh Toàn, le patron de l’entreprise. Le Canada est son plus grand importateur avec 15 tonnes de banh chung, vient ensuit l’Australie avec 7 tonnes. Les ingrédients nécessaires à la préparation du banh chung sont, quant à eux, exportés en grande partie vers les États-Unis.
Les produits exportés doivent être - en plus d’être bons sur le plan gustatif-de qualité, les marchés «occidentaux» étant intransigeants en termes d’hygiène et de sécurité alimentaires.
Mai Quynh/CVN