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Dans une usine d'électronique aux Philippines. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Ramon Lopez, ministre philippin du Commerce et de l'Industrie, a envoyé une lettre d'intention à la Nouvelle-Zélande, la nation dépositaire du bloc commercial de CPTPP.
Selon le vice-ministre philippin du Commerce et de l'Industrie, Ceferino Rodolfo, les Philippines n'ont pas signé des accords de libre bilatéraux avec quatre membres du CPTPP, que sont le Canada, le Mexique, le Pérou et le Chili.
Manille s'attend à ce que davantage de pays rejoignent le CPTPP, notamment les États-Unis et la Chine.
La diversification des liens commerciaux pourrait permettre aux Philippines d'être moins dépendantes de la Chine dans un climat de tensions croissantes liées aux conflits territoriaux. La Chine est le principal partenaire commercial de ce pays d'Asie du Sud-Est et fait partie ses principaux marchés d'exportation.
Le CPTPP a été signé en mars 2018 par 11 États membres : Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam.
Outre les Philippines, de nombreux autres pays comme la Chine et la Thaïlande ont exprimé leur intérêt pour le CPTPP. En février, le Royaume-Uni avait officiellement demandé à rejoindre le CPTPP, devenant le premier pays en dehors des pays membres fondateurs à demander l'adhésion à cet accord.