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Un perroquet de la variété Ara araurana se nourrit dans un appartement de Caracas, le 18 novembre. |
Leur plumage combine une palette de rouge, de bleu, de vert, de jaune et d'orangé. Aux premiers rayons du soleil ou à la tombée du jour ils zigzaguent entre les palmiers et les immeubles.
Dans la capitale vénézuelienne trépidante et polluée, la prolifération de ces oiseaux exotiques pourrait ressembler un rêve pour les amoureux de la nature.
Même si l'on ne sait pas très bien comment ils sont arrivés dans cette ville de six millions d'habitants, certains spécialistes suggèrent qu'ils ont été introduits par des trafiquants d'animaux, ou qu'ils se sont échappés de captivité dans des volières ou des jardins zoologiques.
Caracas n'est en tout cas pas leur habitat naturel, les populations de perroquets vivant dans les zones forestières du sud du Venezuela, dont certaines à la frontière avec le Brésil.
L'espèce Ara araurana, au plumage bleu et jaune, est la plus commune à Caracas. On y rencontre également le Ara chloropterus (rouge et vert), le Ara macao (jaune, bleu et rouge) et le Ara severus, avec des serres rougeâtres et bleues.
"Les impressions sont mitigées: d'un côté il est agréable de voir qu'ils s'approchent des habitations où ils trouvent de la nourriture et sont bien accueillis, d'un autre il est préoccupant qu'ils ne puissent pas trouver dans la nature les aliments dont ils ont besoin", explique le biologiste Diego Diaz.
Ce spécialiste recommande d'éviter le contact direct avec ces animaux "pour qu'ils ne finissent pas comme des sortes de mascottes dépendantes des humains".
Devant une cohabitation devenue inévitable, les vétérinaires recommandent de leur donner des fruits, des légumes ou des graines de tournesol, mais jamais des aliments fabriqués comme des galettes.
AFP/VNA/CVN