>> La Russie gère les sanctions avec succès, affirme Poutine
>> Le président rejette les sanctions contre la Russie
>> Les échanges de messages se poursuivent en vue de lever les sanctions
Des drapeaux de l'Union européene (UE) flottant à l'extérieur du siège de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 21 mai 2021. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dans un communiqué que les huit trains de sanctions introduits jusqu'à présent "frappent déjà durement le pays" mais que la Commission "augmente la pression sur la Russie".
Ce 9e paquet propose d'ajouter près de 200 personnes et entités supplémentaires à la liste des sanctions, notamment les forces armées russes, ainsi que des officiers et des entreprises industrielles de défense, entre autres.
Le Commission européenne propose également des sanctions à l'encontre de trois banques russes supplémentaires, dont une interdiction totale des transactions visant la Banque régionale de développement russe.
En outre, elle a proposé d'imposer de nouveaux contrôles et restrictions à l'exportation des substances chimiques essentielles, des agents neurotoxiques, des composants électroniques et informatiques qui pourraient être utilisés par la Russie.
Mme Von der Leyen a indiqué que l'Union européenne réduira l'accès de la Russie aux drones et aux véhicules aériens sans équipage, proposant d'interdire les exportations directes de moteurs de drones vers la Russie et l'exportation vers tout pays tiers, comme l'Iran, qui pourrait fournir des drones à la Russie.
L'Union européenne interdira également quatre nouvelles chaînes russes ainsi que d'autres plateformes de distribution.
Mme Von der Leyen a révélé que la Commission proposait également d'autres mesures économiques à l'encontre du secteur énergétique et minier russe, notamment une interdiction des nouveaux investissements miniers en Russie.
À ce jour, plus de 1.200 personnes et 118 entités liées à la Russie ont été sanctionnées, y compris le président russe Vladimir Poutine et son cercle proche.
La proposition est subordonnée à l'approbation du Conseil de l'UE et du Parlement européen.
Xinhua/VNA/CVN