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Le fruit du dragon du Vietnam est bien exporté vers l'ASEAN. |
Photo : Hoàng Nhi/VNA/CVN |
Selon les données du Département général des douanes, les exportations de fruits et légumes se sont chiffrées à près de 562 millions d’USD en janvier et février, ce qui représente une augmentation de 11,8% par rapport à la même période de l’année dernière.
Rien qu’en février, la valeur à l’exportation a atteint à 325,7 millions d’USD (+1,4%). La Chine qui en a représenté 60% ou 195 millions d'USD (+8,4%) était le plus grand client de fruits et légumes vietnamiens, suivie par la République de Corée, les États-Unis et le Japon.
L’ASEAN constituait un débouché aussi important, avec 19,3 millions d’USD. La Thaïlande était en tête en représentant 50,8% du total des exportations vietnamiennes vers ce bloc, avec 9,82 millions d’USD.
En 2023, les ventes vietnamiennes de fruits et légumes vers l’ASEAN ont atteint près de 300 millions d’USD, en se concentrant sur quatre marchés principaux que sont la Thaïlande, la Malaisie, Singapour et le Laos.
Ce sont des marchés où le Vietnam bénéficie d’avantages en termes de coûts logistiques et de tarifs douaniers inférieurs à 5%, tandis que certains autres marchés de ce bloc appliquent des taxes d’importation de 30 à 40%.
En outre, l’ASEAN n’est pas un client très exigeant en matière de quarantaine végétale et de sécurité alimentaire. Par conséquent, les experts estiment que ce chiffre d’exportation est assez modeste par rapport au potentiel de ce marché de plus de 690 millions d’habitants.
Le chiffre d’affaires des exportations de fruits et légumes vers ce marché aurait dû se chiffrer en milliards d'USD, au lieu de centaines de millions d'USD comme actuellement.
Actuellement, la Thaïlande autorise officiellement l’importation de cinq types de fruits frais du Vietnam et en envisage d’autres tels que le ramboutan, la noix de coco et le fruit de la passion. D’autres marchés comme le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie et Singapour n’appliquent aucune restriction sur le nombre de fruits et légumes importés.
Lê Thi Mai Anh, représentante du Département du marché d’Asie-Afrique du ministère de l’Industrie et du Commerce, a estimé que, bien qu’elle soit un vaste débouché plein de potentiel, l’ASEAN est le théâtre d’une âpre concurrence car la structure des produits agricoles est assez similaire. C’est pour ça qu’on ne peut exporter que des fruits et légumes frais/transformés en période de contre-saison.
"Les entreprises doivent se concentrer sur le développement de produits transformés à base de tubercules et sur le développement d’emballages accrocheurs. De plus, il faut renforcer la connexion avec les canaux de distribution et promouvoir les activités de promotion commerciale", a-t-elle recommandé.
Selon Lê Thanh Hoa, directeur adjoint du Département de la qualité, de la transformation et du développement des marchés du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le Vietnam dispose de nombreux avantages dans la promotion des exportations de fruits et légumes.
Car en plus de sa capacité de production, le pays a signé également des dizaines d’accords de libre-échange qui offrent les conditions nécessaires à la négociation de l’ouverture de marché pour des différents types des fruits et légumes sur de nombreux marchés.
Pour exploiter efficacement le potentiel des marchés d’exportation en général et du marché de l’ASEAN en particulier, il a recommandé que les industries planifient une production répondant aux normes de bonnes pratiques pour chaque type de fruits et légumes, conformément aux exigences des clients.
CPV/VNA/CVN