>>Mossoul : les forces irakiennes libèrent deux quartiers des mains de l'EI
Un membre des unités d'élite irakiennes du contre-terrorisme célèbre leur succès, le 18 janvier 2017, à Bartalla à la périphérie est de Mossoul. |
Un membre des unités d'élite irakiennes du contre-terrorisme célèbre leur succès, le 18 janvier 2017, à Bartalla à la périphérie est de Mossoul. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le général Talib al-Sheghati, qui dirige les unités d'élite du contre-terrorisme (CTS), a annoncé "la libération (...) de la rive gauche", en référence à la partie est de la métropole du nord de l'Irak, coupée en deux par le fleuve Tigre.
"Les secteurs importants" de l'est de Mossoul sont désormais sous contrôle et il ne reste que quelques jihadistes à déloger, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Bartalla, près de Mossoul.
Cette annonce marque une étape importante dans la bataille de Mossoul, lancée le 17 octobre avec l'objectif de reprendre la dernière grande ville contrôlée par les jihadistes en Irak.
Cette opération de grande envergure implique des dizaines de milliers de combattants des forces irakiennes et kurdes, appuyés par la coalition internationale antijihadistes menée par Washington.
Le Premier ministre Haider al-Abadi a salué "les efforts de ces braves forces" qui "ont réussi à mener à bien la stratégie pour nettoyer la rive gauche".
La perte de Mossoul en juin 2014 avait représenté une véritable humiliation pour l'armée irakienne, balayée par l'offensive éclair lancée par l'EI, qui y avait ensuite autoproclamé un "califat".
Le groupe ultraradical sunnite contrôle toujours la partie ouest de Mossoul, où se trouve notamment la vieille ville, un entrelacs de ruelles impossibles à naviguer pour des véhicules militaires. C'est dans cette partie, un peu plus petite que l'est, que les jihadistes sont les mieux implantés.
AFP/VNA/CVN