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Au moins 52 personnes ont perdu la vie et 120 autres ont été blessées dans un bombardement, le 17 janvier au Nigeria. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Dans un communiqué mis à disposition de Xinhua, l'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré que cette attaque à grande échelle contre des personnes vulnérables ayant fui des violences extrêmes était choquante et inacceptable.
Jean-Clément Cabrol, directeur des opérations de MSF cité dans ce communiqué, a déclaré que la sécurité des civils devait être respectée.
"Nous appelons de toute urgence toutes les parties à faciliter l'organisation d'évacuations médicales par voie aérienne ou terrestre pour les survivants ayant un besoin de soins d'urgence", a-t-il ajouté.
Les équipes médicales de cette organisation apportent déjà actuellement des premiers soins aux patients blessés dans les sites de Rann, selon ce communiqué, qui ajoute que d'autres équipes médicales et chirurgicales dans la région se préparent également à soigner les patients évacués.
L'Armée de l'air nigériane (NAF) a qualifié ce bombardement accidentel d'un camp de déplacés mardi 17 janvier à Rann de "malheureux" et "hautement regrettable".
Le porte-parole de l'armée de l'air, Ayodele Famuyiwa, a déclaré que la NAF était attristée par la frappe aérienne accidentelle de ses avions de chasse à Rann dans la région de Kala Balge dans l'État de Borno, dans laquelle des vies innocentes ont été perdues.
Par ailleurs, le gouvernement de Borno a ordonné à tous les hôpitaux et à toutes les agences sanitaires de se mettre en attente pour fournir une prise en charge médicale d'urgence aux victimes de la frappe aérienne de Rann.
Les avions de chasse de l'armée ont effectué ces tirs par erreur pendant une opération à Kala Balge, tuant des civils et des travailleurs humanitaires.