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L'Italien Antonio Tajani, membre du Parti de droite PPE, le 16 janvier à Strasbourg. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Co-fondateur du parti Forza Italia de M. Berlusconi, ce champion de la droite a nettement battu son compatriote socialiste Gianni Pittella.
M. Tajani, 63 ans, l'a emporté au quatrième tour de scrutin, par 351 voix contre 282 à M. Pittella.
Il s'est ensuite immédiatement installé dans le fauteuil du social-démocrate allemand Martin Schulz, en poste depuis janvier 2012 au "perchoir" de Strasbourg - une fonction à laquelle il a donné une grande visibilité sur la scène européenne et internationale.
"Je serai votre président à tous. Je respecterai tous les députés, de tous les groupes", a plaidé le nouveau président en s'adressant à ses 750 collègues.
"Vous pouvez compter sur ma totale disponibilité", a ajouté l'Italien en dédiant sa victoire aux "victimes du tremblement de terre qui a frappé" son pays.
"Je voudrais un message très fort de solidarité de ce parlement envers toutes les victimes du terrorisme sans oublier ceux qui souffrent en ce moment, qu'il s'agisse de ceux qui sont sans abri à l'heure actuelle ou de ceux qui n'ont pas de travail", a-t-il dit.
Le nouvel élu a également reçu les félicitations du président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk. "Je me réjouis de travailler avec lui. Une UE unie et forte a besoin d'un Parlement européen constructif et efficace", a tweeté M. Tusk.
Du fait du poids numérique de son groupe politique, le plus important du Parlement (217 députés sur 751), M. Tajani était favori. Sa victoire n'était cependant pas écrite d'avance, la grande inconnue étant sa capacité à rassembler au-delà de sa famille politique.
En début de matinée, le candidat du Parti populaire européen (PPE, formation de droite qui réunit notamment Les Républicains français, la CDU-CSU allemande et Forza Italia) avait reçu le ralliement du groupe libéral (68 élus) mené par l'ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt.