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Le ton a été donné dès les séries avec la performance de la jeune Américaine Katie Ledecky, qui a amélioré sa propre marque mondiale en séries du 1.500 m nage libre (15:27.71). Ledecky s'est offert le huitième record du monde de sa carrière, à seulement 18 ans. "Je suis pas mal sous le choc d'avoir été capable de faire ça", a lancé la star de la natation américaine, qui avait conservé son titre mondial sur 400 m libre le 2 août.
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| La jeune Américaine Katie Ledecky en compétition, le 3 août à Kazan, en Russie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Et elle n'en a sûrement pas fini avec les temps d'exception alors qu'elle sera en finale sur 1.500 m libre le 4 août. Et qu'elle a encore une autre épreuve individuelle à son programme russe avec le 800 m libre.
Lors de la session de l'après-midi, la Hongroise Katinka Hosszu, surnommée la Dame de fer, a été réellement impressionnante en finale du 200 m 4 nages. Elle s'est imposée en 2 min 06 sec 12/100e, soit 3/100e de moins que le précédent record du monde, détenu jusque là par l'Américaine Ariana Kukors depuis six ans.
L'Américaine l'avait alors signé avec une fameuse combinaison en polyuréthane, aide à la performance et interdite depuis le 1er janvier 2010.
"Honnêtement, je n'ai pensé qu'à la course. Mais évidemment j'avais en tête le record du monde, c'était mon objectif", a expliqué la nageuse, âgée de 26 ans, qui défendra également sa couronne sur 400 m 4 nages.
Six ans d'attente
La Suédoise Sarah Sjostrom a défendu bec et ongles son titre sur 100 m papillon. En demi-finales dimanche, elle avait été la première à Kazan à battre un record du monde (55.74).
En finale, elle est allée encore plus vite (55.64). "Il m'a fallu six ans pour battre mon meilleur temps et maintenant j'ai réussi à prendre quelques dixièmes de seconde... Enfin !"
La Suédoise a devancé la Danoise Jeanette Ottesen et la Chinoise Lu Ying. La Grande-Bretagne a bien marché le 3 août avec trois médailles, dont celle en or d'Adam Peaty sur 100 m brasse.
Le jeune Anglais est le premier Britannique depuis 40 ans à décrocher le titre mondial sur l'épreuve. Il a coiffé le Sud-africain Cameron van der Burgh.
Ross Murdoch, lui, est écossais et est monté sur le même podium que Peaty pour le bronze.
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| Florent Manaudou célèbre son titre de champion du monde au 50 m papillon aux Mondiaux, le 3 août à Kazan. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
La France elle aussi a connu les honneurs avec Florent Manaudou, champion olympique en 2012 sur 50 m libre et qui a remporté pour la première fois à 24 ans un titre mondial. Il a enlevé la finale du 50 m papillon en 22.97, devant le Brésilien Nicholas Santos.
Double tenant du titre, le Brésilien Cesar Cielo, en difficultés sur cette épreuve, a terminé 6e.
Sur 100 m brasse, la Russe Yulia Efimova promet une rude bataille à la championne olympique, la Lituanienne Ruta Meilutyte, âgée de 18 ans. Efimova a signé le meilleur temps des demi-finales (1:05.60), juste devant Meilutyte (1:05.64).
La Russe fait son retour devant son public après avoir purgé une sanction de 16 mois pour avoir pris des stéroïdes.