>>Le CIO attribue les droits de diffusion des JO de 2018 à 2024 en Asie
>>Baseball et karaté nominés pour être au programme des JO
Le président du CIO, Thomas Bach, révèle le nom de Pékin, qui organisera les JO d'hiver de 2022, le 31 juillet à Kuala Lumpur. |
Le vote des 85 membres du CIO (Comité international olympique), à Kuala Lumpur, a été plus serré que prévu : la capitale chinoise n'a battu que de quatre voix la seule autre candidate, l'ex-capitale du Kazakhstan, Almaty (44 voix contre 40, 1 abstention).
"Avec la grande expérience de la Chine, c'est vraiment un choix sûr", a réagi le président du CIO, Thomas Bach. "Nous savons que la Chine s'acquittera de ses engagements et tiendra ses promesses".
Le maire de Pékin, Wang Anhsun, a lui évoqué "une journée qui fera date dans l'Histoire", estimant logique qu'un pays "de 1,3 milliard d'habitants, soit le quart de la population mondiale, organise ses deuxièmes Jeux".
Diffusée en direct par les médias officiels chinois, cette annonce a été accueillie à Pékin par des démonstrations de joie localisées et très orchestrées, mais peu d'enthousiasme spontané dans les rues.
Si le choix de Pékin ne représente pas une surprise, peu s'attendaient en revanche à un vote aussi serré. "Cela montre que le CIO est partagé entre des membres qui ont privilégié l'expérience et d'autres qui voulaient se porter vers un pays nouveau dans le giron olympique", a réagi Tony Estanguet, l'un des deux membres français du CIO.
AFP/VNA/CVN