>>Des pompiers étrangers en renfort contre le feu de Fort McMurray
>>Le feu encercle la région pétrolière de Fort McMurray, une base de vie détruite
>>Incendie d'une gigantesque décharge de pneus, des milliers évacués
Feux de forêts à Fort McMurray, au Canada, le 7 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'avance du feu dans la forêt boréale de la région de la ville pétrolière de Fort McMurray est moins rapide avec 124.000 hectares ravagés sur les dernières 24 heures. Depuis le départ du feu le 1er mai, 578.620 hectares ont brûlé autour de Fort McMurray, selon le bilan du service des incendies de l'Alberta publié le 27 mai à 21H00 GMT.
Ce gigantesque incendie a nécessité l'arrêt de la production de plusieurs sites d'exploitation des sables bitumineux et l'évacuation de près de 100.000 personnes dans un rayon de 40 kilomètres autour de Fort McMurray.
Le 27 mai, le service canadien de la météo a émis des alertes aux orages pour l'Alberta et des averses se sont abattues sur la région.
Les quantités de précipitation sont trop faibles cependant pour aider les 2.309 pompiers à circonscrire le feu. Déployés dans toute la province, où 20 feux étaient encore actifs le 27 mai, ces pompiers sont assistés de 104 hélicoptères et 24 avions bombardier d'eau, selon le dernier bilan de la cellule de crise du gouvernement albertain.
L'amélioration de la qualité de l'air a permis au gouvernement de confirmer son calendrier de retour progressif des milliers d'évacués dans Fort McMurray. Sur une base volontaire, ces retours doivent s'étaler sur plusieurs jours.
En alerte rouge depuis le déclenchement des incendies, soit au-delà de la limite maximale de 10, la qualité de l'air était le 27 mai revenue au niveau 3, selon l'indice publié par le ministère de l'Environnement de la province.
Avec toujours beaucoup de précaution, les compagnies pétrolières ont continué à rapatrier leurs employés vers leurs hébergements situés au nord de Fort McMurray, des immenses villages préfabriqués où 8.000 personnes avaient dû fuir sous la menace des flammes.
Les compagnies Suncor et Syncrude n'ont pas encore donné de date pour la reprise de leur production pétrolière.
AFP/VNA/CVN