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Un employé dans l’usine Nissan de Sunderland, dans le Nord-Est de l’Angleterre, le 1er juillet 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec 1.948 enregistrées le mois dernier, les défaillances d'entreprises accélèrent aussi comparé à septembre (1.684).
Rapportées à octobre 2019, avant la pandémie de COVID-19, elles sont aussi en forte progression de 32%.
Les liquidations judiciaires, à savoir le démantèlement des actifs restant d'une société qui a déposé son bilan après l'échec des tentatives de rachat ou restructuration, ont par ailleurs quadruplé sur un an à 242, poursuit le rapport mensuel d'Insolvency Service.
Nick Fisher, vice-président du service de restructuration R3, souligne que "les perspectives actuelles sont difficiles pour beaucoup d'entreprises alors que les coûts grimpent et que la confiance des consommateurs reste faible". "Les inquiétudes sur le prix de la nourriture et du carburant à l'approche de l'hiver font que beaucoup de gens économisent et ne dépensent pas, et par conséquent toute une gamme d'entreprises se retrouvent en difficulté", ajoute-t-il.
Lundi, la société britannique d'habillement Joules a notamment annoncé qu'elle se plaçait en dépôt de bilan après s'être trouvée à court de liquidités, victime de la crise du coût de la vie, et avec 1.600 emplois menacés. La semaine dernière, la société d'ameublement Made.com, a également fait faillite, avec au moins 400 personnes licenciées.
L'inflation atteint 10% dans le pays et la hausse des coûts pèse sur l'activité des entreprises et les indicateurs de confiance dans l'économie.
Le Royaume-Uni a vu son produit intérieur brut se contracter au troisième trimestre 2022 et la Banque d'Angleterre prévoit une récession qui pourrait être la plus longue connue dans le pays.
APS/VNA/CVN