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Des réfugiés rohingyas dans un camp près des frontières avec le Bangladesh. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le correspondant de la VNA à Washington, dans un communiqué, le Trésor américain a déclaré que ces sanctions visent quatre commandants de l'armée birmane et de la police des gardes frontière, ainsi que les 33e et 99e divisions.
Ces quatre hauts gradés et deux unités précitées sont accusés d’être impliqués dans de violentes campagnes contre des minorités ethniques à travers le Myanmar, y compris du nettoyage ethnique, des massacres, des agressions sexuelles, des exécutions extrajudiciaires et autres graves violations des droits de l'homme.
Ces sanctions prises permettent aux autorités américaines de saisir ou de geler des possessions ou intérêts détenus par les personnes visées. Les Américains se voient par ailleurs interdire toute transaction avec ces mêmes personnes.
En juin dernier, le Canada et l’Union européenne (UE) ont également annoncé des sanctions visant sept hauts responsables birmans chargés de la sécurité, responsables à leurs yeux de graves violations des droits de l’homme contre les musulmans rohingya au second semestre 2017.
Il s’agit de cinq généraux de l’armée birmane et de deux hauts gradés de la police de sécurité et de la police des frontières. Ces sanctions consistent en un gel de leurs éventuels avoirs dans l’UE, doublé d’une interdiction de séjour sur le territoire de l’UE.
Entre août et décembre 2017, plus de 700.000 membres de la minorité musulmane ont fui une offensive de l'armée birmane lancée en représailles à des attaques de postes-frontières par des rebelles rohingyas.
VNA/CVN