>>Gaza: manifestations massives à la frontière israélienne
>>Manifestations massives attendues à Gaza pour un anniversaire à risque
Des manifestants palestiniens tentent de monter sur la clôture entre la bande de Gaza et Israël lors d’affrontements à l’est de Gaza, le 3 mai 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir mené ce raid en représailles après que deux soldats israéliens ont été blessés dans les affrontements à la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Elle a précisé avoir pris pour cible un poste militaire du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza.
La branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam, a déclaré de son côté que les deux Palestiniens tués dans le raid faisaient partie de ses rangs, et a promis de répondre à ce qu’il a qualifié d’"agression israélienne".
Il s’agit, selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, d’Abdallah Abou Mallouh, âgé de 33 ans, et Alaa al-Boubli (29 ans). Deux autres personnes ont été grièvement blessées, et le lieu de la frappe n’a pas été précisé.
Un Palestinien de 19 ans, Raïd Abou Teer, a été tué par des tirs israéliens à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, lors d’affrontements avec l’armée israélienne le long de la frontière, a également indiqué ce ministère. L’identité du deuxième mort n’a pas été précisée.
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état de 50 Palestiniens blessés par des tirs israéliens lors des affrontements de vendredi. Selon une porte-parole de l’armée israélienne, 5.200 Palestiniens s’étaient rassemblés pour manifester.
Au moins 269 Palestiniens ont été tués depuis le début du mouvement au cours des manifestations ou dans des frappes israéliennes de représailles à des actes hostiles en provenance de l’enclave sous blocus.
Deux soldats israéliens ont été tués. Les soldats israéliens sont rarement blessés lors des heurts qui surviennent pendant les manifestations qui ont lieu depuis plus d’un an le long de la frontière pour protester contre le blocus par Israël de l’enclave palestinienne et pour le retour des réfugiés palestiniens chassés ou ayant quitté leurs terres à la création d’Israël en 1948.
Les organisateurs des manifestations et le Hamas affirment que le mouvement des "Grandes marches du retour" est indépendant. Israël accuse en revanche le Hamas d’orchestrer ces manifestations et soutient que les soldats ne font que protéger la frontière afin d’éviter des infiltrations de Palestiniens.