>>Piratage informatique : Washington veut que Pyongyang dédommage Sony
Le président américain Barack Obama a signé vendredi 2 janvier un décret imposant de nouvelles sanctions contre le gouvernement de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), en réponse à ce qu'il a appelé de "nombreuses provocations" de Pyongyang, en particulier la cyberattaque récente qui a visé Sony Pictures Entertainment. Les sanctions ciblent trois entités, le Bureau général de reconnaissance, la société de développement minier de la RPDC (Korea Mining Development Trading Corporation) et la société commerciale Korea Tangun Trading Corporation, ainsi que 10 personnes travaillant pour ces entités ou le gouvernement de la RPDC. Elles leur interdisent tout accès au système financier américain et à toute transaction avec des citoyens américains, selon le Trésor américain. Les actions "isoleront davantage des entités nord-coréennes clés et perturberont les activités de près d'une dizaine de sociétés nord-coréennes essentielles", a déclaré le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew dans un communiqué. "Comme l'a dit le président, notre réponse à l'attaque menée par la Corée du Nord contre Sony Pictures Entertainment sera proportionnelle (à l'attaque), et mise en place au moment où nous le déciderons et de la manière que nous aurons choisi. Les actions d'aujourd'hui sont le premier aspect de notre réponse", a noté la Maison Blanche. Les États-Unis ont accusé Pyongyang d'avoir mené une cyberattaque contre Sony Pictures Entertainment, visant notamment la comédie américaine The Interview qui met en scène une tentative d'assassinat sur le leader de la RPDC, Kim Jong Un. Mais la RPDC a nié toute implication, affirmant que ces allégations ne sont que des rumeurs.
Xinhua/VNA/CVN