>> Washington fait un geste vers Téhéran dans la dernière ligne droite des négociations nucléaires
>> L'Iran demande aux États-Unis de reprendre les négociations nucléaires à Vienne
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les États-Unis doivent prouver qu'ils ne "violeront" pas leurs obligations en imposant des sanctions, a déclaré M. Amir-Abdollahian lors de la première réunion des coordinateurs nationaux du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations unies, qui a débuté samedi 5 novembre dans la capitale iranienne, Téhéran.
Il a rappelé le retrait unilatéral de Washington du pacte nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), en 2018.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que son pays adhérait à la poursuite des négociations nucléaires en vue de la relance de l'accord nucléaire, tout en soulignant son droit inaliénable à utiliser l'énergie nucléaire pacifique dans toutes ses dimensions, y compris l'enrichissement de l'uranium à des fins pacifiques.
Mercredi 3 novembre, le haut diplomate iranien a déclaré qu'une délégation iranienne se rendrait à Vienne, en Autriche, dans les prochains jours pour des discussions sur le renforcement de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
L'Iran avait signé le PAGC avec plusieurs puissances mondiales en juillet 2015, acceptant de freiner son programme nucléaire en échange de la suppression des sanctions imposées au pays. Toutefois, l'ancien président américain Donald Trump avait retiré Washington de l'accord et réimposé des sanctions unilatérales à Téhéran, ce qui a incité la République islamique à abandonner certains de ses engagements au titre du pacte.
Les pourparlers sur la relance du PAGC ont débuté en avril 2021 à Vienne. Aucune percée n'a été réalisée après le dernier cycle de discussions qui s'est tenu au début du mois d'août de cette année.
Xinhua/VNA/CVN