Centrale de Paluel
Les équipes de choc d'EDF face à l'"inimaginable"

"Une situation la plus inimaginable possible" : à la centrale nucléaire de Paluel, les problèmes graves s'accumulent pour les besoins d'un exercice destiné aux équipes de choc d'EDF. Avec un objectif : pouvoir éviter un accident comme celui de Fukushima.

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Exercice de la Force d'Action Rapide du Nucléaire (FARN) le 20 janvier à la centrale de Paluel.

À l'intérieur de la salle de contrôle - une réplique - de l'un des réacteurs de la centrale normande, les alarmes se déclenchent sous l’œil attentif de quelques employés, qui évoluent dans le calme avec des listes de consignes à la main.
"On a eu de manière inopinée l'ouverture d'une soupape sur notre circuit vapeur après l'arrêt du réacteur", explique d'une voix posée Nina Leal, cheffe d'exploitation à EDF.
Une défaillance, combinée à d'autres avaries, qui pourrait mettre en cause la capacité à refroidir le réacteur et finir par causer un accident majeur.
Pour les besoins de l'exercice, les problèmes imaginaires se sont aussi accumulés à l'extérieur de la centrale. "C'est une forte tempête, avec du vent, des inondations, potentiellement des vagues de submersion", explique Thierry Hugony, directeur des opérations de la Force d'action rapide du nucléaire (FARN) d'EDF, chargée d'intervenir en cas de problème grave.
La tempête, qui a rendu les routes impraticables, a progressivement coupé l'alimentation électrique de la région et les télécommunications.
La situation dégradée a finalement nécessité la mobilisation des équipes de la FARN, rompue aux scénarios extrêmes.

AFP/VNA/CVN

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