L'objectif était de fournir aux entrepreneurs et gestionnaires des connaissances et expériences en matière de dumping et d'anti-dumping afin de permettre aux entreprises nationales de pénétrer plus profondément les marchés de l'Union européenne et des États-Unis. L'événement a été organisé par l'Institut d'études de développement, relevant du Centre d'assistance à l'intégration à l'Organisation mondiale du commerce de Hô Chi Minh-Ville.
L'anti-dumping, qui est l'une des mesures pour assurer une certaine égalité dans le commerce international, est reconnu par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Jusqu'à présent, le Vietnam a fait face à 39 procès anti-dumping, relatifs notamment aux exportations de poissons tra et basa, crevettes d'eau saumâtre, chaussures en cuir, prêts-à-porter… En revanche, les entreprises vietnamiennes n'ont pas encore formé de demande, en raison de connaissances limitées en droit de l'anti-dumping. "Elles manquent d'expériences pour engager un procès", a remarqué Vo Thanh Thu, de l'Université d'économie de Hô Chi Minh-Ville.
James Lockett, conseiller juridique du cabinet Baker & McKenzie LLP Hanoi et chargé du projet "STAR", a indiqué que "l'adhésion du pays à l'OMC est aussi le moment d'affirmer au Vietnam les pratiques d'une économie de marché". Pour éviter des procès anti-dumping, selon James Lockett, le renforcement de la gestion de l'État dans l'import-export et le perfectionnement du cadre juridique pour limiter ce genre de litiges sont les tâches les plus urgentes à réaliser.
Dang Huong/CVN