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Des civils dans une rue de Douma, ancienne ville opposante située à l'est de Damas et reprise par les forces progouvernementales syrienne. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Aucun détail n'a été révélé sur l'entrée de l'équipe dans ce district auparavant contrôlé par les opposants, où une attaque au gaz aurait fait des dizaines de morts, provoquant des frappes aériennes de la coalition américaine sur la Syrie samedi matin 14 avril.
Les enquêteurs de l'OIAC, qui sont arrivés samedi à Damas, ont participé à plusieurs réunions avec des responsables syriens. Le gouvernement syrien et son allié russe ont appelé l'OIAC à envoyer une équipe à Douma pour enquêter sur l'utilisation présumée de chlore.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, a affirmé que son gouvernement souhaitait vivement collaborer avec les enquêteurs, selon l'agence de presse étatique SANA. Les enquêteurs se sont entretenus avec le gouvernement syrien pour discuter du déroulement de leur travail avec transparence, impartialité et précision, a précisé M. Mekdad.
Une vue de Douma, le 17 avril, ancienne ville opposante située à l'est de Damas |
La frappe militaire menée en Syrie sous la direction des États-Unis a été critiquée comme un jugement expéditif car elle n'a pas attendu que les enquêteurs parviennent à une conclusion sur la réalité ou non de cette attaque au gaz et sur les personnes responsables.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement syrien est accusé d'utiliser des armes chimiques. En avril 2017, les États-Unis ont lancé une attaque de missiles similaire sur une base aérienne syrienne dans la province de Homs dans le centre du pays, en se basant sur des allégations similaires.