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Des lycéens de l’école Jean-Baptiste Say, le 2 juin au siège de l’OIF à Paris. |
Photo : OIF/CVN |
Les vingt-sept élèves sont arrivés en après-midi au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris. Accueillis et guidés par le service du protocole, ils se dirigent dans la grande salle des conférences, la salle Senghor. Ils chuchotent entre eux, se tirent par le bout de leur chemisier. Les autres commencent à s’asseoir, manipulent les micros sur les tables…
“Mais c’est génial !”, confie une élève à l’oreille de sa copine ! Quelques minutes plus tard, c’est le silence total dans la salle. Tout le monde écoute. Le directeur du Bureau de l’admiratrice, Alain Pham, présente l’historique de l’organisation. Partant de la genèse de l’institution, quand elle n’était encore qu’une agence de coopération jusqu’à aujourd’hui, il donne un cours magistral sur la Francophonie, vidéo projecteur à l’appui.
“Nous sommes heureux de vous recevoir à l’OIF et de voir la nouvelle génération découvrir et s’intéresser à la Francophonie. Cette visite rejoint l’initiative de la secrétaire générale de mettre les jeunes et l’égalité des genres au centre des priorités de l’organisation”, déclare l’intervenant suivant, le conseiller spécial de la secrétaire générale, Désiré Nyaruhirira.
“La secrétaire générale a mis en place des projets comme +D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF+ qui offrent des opportunités aux jeunes via l’informatique. On sait que le monde du numérique utilise essentiellement l’anglais. Elle a voulu, non seulement la présence du français sur la toile, c’est-à-dire, plus de contenus en français sur le web, mais aussi permettre à la jeunesse francophone d’avoir accès à l’emploi dans les métiers du numérique”, ajoute Désiré Nyaruhirira, qui souligne également le rôle et l’influence politico-diplomatique de l’institution sur la scène internationale.
De son côté Mme Lacoste, responsable du lycée et accompagnatrice des élèves, remercie Mme Louise Mushikiwabo et son équipe d’avoir accepté de les recevoir : “Nous vous remercions de cet accueil, qui nous permet d’appréhender cette organisation méconnue pour nous. Nous découvrons une institution qui va au-delà de la langue française. Notre lycée est à tendance scientifique. Mais cette classe est plutôt littéraire, ils font de la géopolitique, des sciences économiques et sociales, de la littérature et de la philosophie… et avec un esprit très ouvert. Cette visite à l’OIF leur sera très profitable”.
“Ouvrez-vous au monde, pratiquez des langues ! ”
La visité est animée de séances de questions réponses qui gravitent autour de l’importance de la langue anglaise dans le monde, de l’utilisation des mots anglais en français, du lien entre l’OIF et l’entreprenariat, du côté stratégique de cette organisation, etc. Les représentants de l’OIF expliquent aux élèves que la langue française n’est pas en compétition avec les autres langues. Il s’agit plutôt de favoriser le multilinguisme et le dialogue des cultures.
Lors de son intervention, la secrétaire générale remercie les élèves de leur venue. “Je suis heureuse d’être avec de jeunes +leaders+. Un ou une + leader+ n’est pas uniquement un chef d’État ou un ministre mais plutôt une personne qui inspire et qui aide les autres à mieux vivre”.
Après un bref discours sur la Francophonie et sur son fonctionnement, Louise Mushikiwabo partage un résumé de son parcours professionnel afin d’encourager ces jeunes. Elle les invite à s’ouvrir au monde, à apprendre beaucoup de langues et les pratiquer, à s’adapter aux changements et aux situations, et à travailler dur pour réussir dans la vie.
Intéressé par l’intervention et le parcours de la secrétaire générale, un élève pragmatique lève la main, prend le micro et demande : “Est-ce que vous embauchez à l’OIF ?”. La relève est assurée.
OIF/CVN