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Des affiches présentant les candidats sont apparus dans la plupart des villes égyptiennes. |
Photo : VNA/CVN |
Dans le pays de 106 millions d'habitants confronté à la plus grave crise économique de son histoire, le pouvoir d'achat est la priorité, deux tiers de la population vivant en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté.
Quelque 67 millions d'électeurs sont appelés à voter dimanche 10, lundi 11 et mardi 12 décembre de 09h00 (07h00 GMT) à 21h00 (19h00 GMT) avant les résultats officiels le 18 décembre.
Dimanche 10 décembre à l'ouverture, des dizaines d'électeurs de tous âges, en majorité des femmes, se pressaient devant l'école Abdeen, dans le Centre historique du Caire, au milieu d'un important dispositif de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP.
Hormis le président sortant, trois candidats globalement inconnus du grand public sont en lice : Farid Zahran, à la tête du Parti égyptien démocratique et social (gauche), Abdel-Sanad Yamama, du Wafd, Parti centenaire mais désormais marginal, et Hazem Omar, du Parti populaire républicain.
Loin de passionner les foules, la campagne présidentielle s'est déroulée en novembre dans l'ombre du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, qui accapare l'attention des médias et de l'opinion publique.
Aux présidentielles de 2014 et 2018, l'ex-maréchal Sissi, arrivé au pouvoir en 2013 en renversant l'islamiste Mohamed Morsi, l'avait emporté avec plus de 96% des suffrages.
Il a depuis allongé la durée du mandat présidentiel de quatre à six ans et fait modifier la Constitution pour repousser la limite de deux à trois mandats présidentiels consécutifs.
Dans ce contexte, les regards se tourneront vers la participation. À la dernière présidentielle, elle avait atteint 41,5%, soit six points de moins qu'au scrutin précédent.
AFP/VNA/CVN