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Bâtiments détruits lors du conflit entre le mouvement Hamas et les forces israéliennes dans la ville de Gaza, le 29 novembre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
S'exprimant devant le Forum de Doha au Qatar, M. Guterres a estimé que le Conseil de sécurité était "paralysé par des divisions géostratégiques", compromettant ainsi sa capacité à trouver des solutions au conflit.
"L'autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises" par sa réponse tardive au conflit, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto opposé vendredi 8 décembre par les États-Unis à une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, a-t-il encore dit.
Le projet de résolution avait été préparé après l'invocation sans précédent par le secrétaire général de l'ONU de l'article 99 de la Charte des Nations unies lui permettant d'attirer l'attention du Conseil de sécurité sur un dossier qui pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
"J'ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (...) malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire", a regretté M. Guterres.
"Je peux promettre que je ne renoncerai pas", a-t-il ajouté.
Les Américains ont répété vendredi 8 décembre leur hostilité à un cessez-le-feu.
"Nous courons un risque grave d'effondrement du système humanitaire", a en outre averti M. Guterres au forum de Doha.
"La situation évolue rapidement vers une catastrophe aux implications potentiellement irréversibles pour les Palestiniens dans leur ensemble et pour la paix et la sécurité dans la région".
Le ministère de la Santé du Hamas a publié un dernier bilan global faisant état de 17.490 morts dans la bande de Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.
Son attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre a fait 1.200 morts, en majorité des civils, d'après les autorités israéliennes.
AFP/VNA/CVN