Les doutes persistent sur un accord de paix au Proche-Orient

Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré le 5 septembre que la question palestinienne restera la clé de la sécurité de la région et son règlement mettrait fin à toutes les crises au Proche-Orient.

Dans son discours prononcé lors d'une cérémonie célébrant Islamic Lailat al-Qadr, M. Moubrak a réaffirmé la détermination de l'Égypte à poursuivre ses efforts pour relancer les négociations de paix et unir les Palestiniens jusqu'à la réalisation d'une paix "juste, honorable" qui assure la sécurité de toutes les parties, met fin à l'occupation, met le Proche-Orient sur une nouvelle voie et crée un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

Netanyahu veut des "solutions nouvelles"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prôné le 5 septembre des "solutions nouvelles" pour résoudre le conflit israélo- palestinien tandis que l'Autorité palestinienne avertissait qu'un échec supplémentaire des pourparlers de paix entraînerait sa "disparition".

"Il faut tirer les leçons de 17 ans de négociations (depuis les accords d'Oslo de 1993, ndlr) et, cette fois, pour réussir, nous devons penser à des formules nouvelles pour régler des problèmes complexes", a affirmé M. Netanyahu, appelant à faire preuve de "créativité" sans toutefois expliciter ces "solutions nouvelles à des problèmes anciens".

L'objet des pourparlers directs entre les 2 camps, qui ont repris jeudi dernier à Washington, est d'élaborer dans un délai d'un an un "accord-cadre" -avec des arrangements "intermédiaires"- fixant les grandes lignes d'un règlement final du conflit. Un tel règlement permettrait la création d'un État palestinien et l'établissement d'une "paix durable" au Proche-Orient.

Le chef du gouvernement israélien envisage d'organiser un référendum en Israël s'il parvient à conclure un tel "accord-cadre". "Nous voulons parvenir à un compromis historique avec nos voisins palestiniens, qui préserve nos intérêts, au premier chef dans le domaine de la sécurité", a répété M. Netanyahu au début du conseil des ministres. Il a d'autre part estimé que le monde arabe semblait "mûr pour la paix".

Clinton se rendra à Charm el Cheikh

Adoptant un ton beaucoup plus pessimiste, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a affirmé le 5 septembre qu'il ne croyait pas à la possibilité de parvenir à un accord global "ni cette année ni pour la prochaine génération".

L'Autorité palestinienne a déjà fait savoir qu'elle abandonnera les négociations si le Premier ministre israélien lève un moratoire de 10 mois sur la construction juive en Cisjordanie occupée au terme de ce gel partiel le 26 septembre.

M. Netanyahu a d'ores et déjà laissé entendre qu'il n'avait pas l'intention de reconduire ce moratoire, tout en se gardant de le dire publiquement lors du sommet de Washington.

"Il est presque impossible de maintenir le gel", une décision qui déclencherait une crise gouvernementale, a insisté le 5 septembre le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, un représentant de l'aile droite du Likoud, le parti de M. Netanyahu, lors d'un dîner avec la presse étrangère à Jérusalem.

MM. Netanyahu et Abbas doivent se retrouver les 14 et 15 septembre dans la station balnéaire égyptienne de Charm el Cheikh, en présence de la secrétaire d'État, Hillary Clinton, et de l'émissaire spécial américain George Mitchell.

Les rencontres entre l'Israélien et le Palestinien auront ensuite lieu "toutes les 2 semaines".

Au menu des pourparlers figurent les questions de sécurité et les frontières, mais aussi le statut de Jérusalem, les réfugiés ainsi que le partage de l'eau.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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