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| Saisie de six kilos de cornes de rhinocéros, le 27 octobre à l'aéroport international de Nôi Bài (Hanoi). |
Au passage de la douane, Nguyên Thi Ngoc Tu, 29 ans, a été contrôlé avec dans ses bagages des cornes de rhinocéros présumées. Des échantillons ont été soumis à une expertise dont les résultats officiels seront connus cinq jours après.
La femme qui les transporte a été aussitôt interpellée et placée en garde à vue. Elle a raconté aux enquêteurs qu’elle devait transporter cette marchandise de Bangkok à Hanoi à la demande d’une personne.
Ces cornes ont une valeur de revente globale d’environ 4 milliards de dôngs (188.000 dollars), a indiqué Nguyên Duc Sâm, chef de l’équipe de bagages importés de l’office douanier de l’aéroport.
La corne de rhinocéros est interdite d’import comme d’export puisque cette espèce figure sur la liste rouge de la Convention sur le commerce international d'espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le rhinocéros est en effet victime du braconnage et de la contrebande : ses cornes, convoitées notamment pour leurs supposés effets thérapeutiques et aphrodisiaques, font l’objet d’un trafic international qui a connu une escalade rapide.
Des études scientifiques ont pourtant montré que l’excroissance faite de kératine, la même matière que les ongles humains, n’a aucune propriété thérapeutique.
VNA/CVN