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Les autorités de Sydney ont rouvert certaines plages pour la marche, la course, la natation et le surf. |
L'application baptisée COVIDSafe utilise la technologie Bluetooth et pourra être aussi consultée par les autorités sanitaires si une personne l'utilisant contracte la maladie. Le chef des services de santé australiens, Brendan Murphy, a expliqué que cette appli faciliterait la tâche des services tentant de retrouver toutes les personnes qui ont été à moins d'1,5 mètre d'une personne porteuse du virus.
"L'appli donnera la liste des numéros de téléphone de ceux qui se sont trouvés à cette distance pendant 15 minutes ou plus", a-t-il expliqué. "Cela peut permettre de contacter un de ces contacts une journée ou deux plus tôt qu'actuellement." L'Australie dénombre un peu plus de 6.700 cas de COVID-19, une maladie qui a tué 83 personnes sur l'immense île-continent. Le nombre de nouveaux cas a considérablement baissé ces derniers temps, avec 16 nouvelles contaminations recensées dimanche 26 avril.
Les autorités sanitaires avancent que l'utilisation massive de la nouvelle application permettra de lever certaines des restrictions de mouvement et de rassemblement ordonnées dans le cadre de la lutte contre l'épidémie. Elles expliquent que l'appli deviendra un outil efficace à partir du moment où la moitié de la population l'utilisera. Son utilisation est gratuite et volontaire.
Afin de réduire les inquiétudes relatives au respect de la vie privée, on peut utiliser l'application sous un faux nom, la police ne peut l'utiliser dans le cadre d'enquêtes judiciaires, et toutes les informations sont automatiquement effacées au bout de 21 jours. Singapour fut pionnier dans le recours à un tel système qui est également en cours de développement en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
AFP/VNA/CVN