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Un gisement du pétrole en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a pris 1,77%, pour clôturer à 91,50 USD.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec échéance en novembre, a lui gagné 1,91%, à 88,32 USD.
Les deux références sont au plus haut depuis deux semaines.
Déjà orientés dans le vert, les cours ont pris encore un peu plus de vitesse après la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Le document a fait état d'une diminution de 4,5 millions de barils des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, alors que les analystes n'anticipaient qu'une baisse de 550.000 barils.
"Le marché a été dopé par ce chiffre, mais aussi celui des produits raffinés, en repli plus marqué qu'attendu", a expliqué Andy Lipow.
Les stocks d'essence ont ainsi baissé de 2,4 millions de barils, alors que les analystes n'attendaient qu'un léger recul de 100.000 barils.
Cette inflexion des stocks s'explique par le rebond des exportations de brut (+72% sur une semaine), au plus haut depuis huit mois, mais aussi par un bon des livraisons de produits raffinés aux États-Unis, chiffre considéré comme baromètre de la demande intérieure américaine.
Ces dernières ont fortement augmenté (+11%), pour s'afficher à leur plus haut niveau depuis 20 mois. Jamais cet indicateur n'était monté à une telle hauteur à cette période de l'année, selon les données de l'EIA, qui le publie depuis 1990.
APS/VNA/CVN