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Une plate-forme petrolière du groupe Shell. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 31,13 USD à Londres, en hausse de 6,6% ou 1,94 dollar par rapport à la clôture de mercredi 13 mai.
À New York, le baril américain de WTI pour juin a grimpé de 9% ou 2,27 USD, à 27,56 dollars, son plus haut niveau depuis début avril. La veille, les cours du Brent et du WTI avaient reculé, respectivement de 2,6% et 1,9%.
Parmi les facteurs de soutien des prix, la baisse des stocks américains mercredi 13 mai "suscite l'optimisme quant à une hausse de la demande", anéantie depuis plusieurs mois par la pandémie de COVID-19, a estimé Michael Hewson, de CMC Markets.
En baissant de 700.000 barils au 8 mai, les réserves de brut des États-Unis ont en effet enregistré leur premier recul depuis janvier, déjouant les attentes des analystes qui tablaient sur une hausse.
Les stocks d'essence ont eux aussi reculé pour la troisième semaine de suite, ce qui témoigne d'un regain de la consommation à la faveur des mesures de déconfinement dans de nombreux États fédérés américains et de la reprise du transport.
Dans cette veine, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est montrée jeudi 14 mai un peu moins pessimiste dans ses prévisions de baisse de la demande de pétrole pour 2020 : celle-ci est désormais estimée à -8,6 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel sur le pétrole, et non -9,3 millions comme l'institution le prévoyait en avril.
Mercredi 13 mai, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a elle estimé que le rééquilibrage du marché pétrolier allait s'accélérer au cours des prochains trimestres. "Le tableau brossé par l'OPEP est encourageant, du moins si on le compare à l'évaluation du mois dernier", a jugé Tamas Varga, analyste de PVM.