>> Le pétrole au plus bas depuis près d'un mois
>> Le pétrole termine en hausse
Une raffinerie à Szazhalombatta, en Hongrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a augmenté de 1,72% à 85,92 USD. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, a avancé de 0,40% à 80,18 USD.
"Le volume d'échanges était faible lundi à cause du jour férié de Martin Luther King et les courtiers sont revenus sur le marché", a commenté Phil Flynn de Price Futures Group justifiant une "séance assez dynamique" mardi.
"Le facteur clé est que de plus en plus d'investisseurs réalisent que la reprise d'activité en Chine se concrétise" ce qui pourrait aboutir à une hausse de la demande, a ajouté l'analyste. Le premier importateur de brut au monde a en effet abandonné les derniers vestiges de sa très stricte stratégie sanitaire pour lutter contre le COVID-19, et les investisseurs anticipent une reprise de la demande. En outre, l'organisation des pays producteurs de l'Opep a relevé mardi dans son rapport économique mensuel son estimation de la croissance mondiale pour l'année 2022 à 3% au lieu de 2,8% et maintenu celle de 2023 à 2,5%.
"Cela veut dire que pour 2022, la demande de brut a été meilleure qu'on ne le pensait", a estimé M. Flynn. Enfin, un incendie qui s'est déclaré mardi après-midi dans une raffinerie du Texas, près d'Amarillo, faisant trois blessés, "pouvait être un facteur ponctuel de hausse des cours", a souligné l'analyste de Prices Futures Group.
Le prix du gaz naturel européen (le TTF néerlandais) quant à lui a touché un plus bas depuis septembre 2021 tôt en séance à 51,405 euros le mégawattheure (MWh) avant remonter pour clore en hausse de 6,845% à 59,250 euros. Le gaz avait chuté en prévision d'un redoux attendu qui devrait peser sur la consommation, tandis que les stocks des pays consommateurs sont plus remplis qu'en moyenne pour cette période de l'année. "Les prévisions météorologiques pour l'Europe ont indiqué que la vague de froid de cette semaine serait probablement de courte durée et remplacée par un temps doux et venteux vers la fin du mois", ont expliqué les analystes d'Energi Danmark.
La référence européenne du gaz a déjà dévissé d'environ 30% depuis début janvier. Et par rapport à sa dernière envolée en août, provoquée par une rupture d'approvisionnement venant de Russie, le TTF a chuté de 85%.
APS/VNA/CVN