Les catastrophes naturelles causent des pertes de 366 milliards d'USD en 2011

Les pertes économiques consécutives à des catastrophes naturelles ont atteint le niveau record de 366 milliards de dollars en 2011, indique la dernière étude de l'ONU, rendue publique le 18 janvier sur les catastrophes naturelles.

Le séisme, qui a frappé le Japon en mars 2011, représente la plus grande part des pertes économiques enregistrées en 2011.

En 2011, l'ONU a enregistré 302 catastrophes naturelles qui ont entraîné 29.782 décès, affecté 260 millions de personnes et causé pour près de 366 milliards de dollars de dégâts. Le séisme qui a frappé le Japon, en mars 2011, représente la plus grande part (210 mds de dollars) des pertes économiques enregistrées en 2011. Il est suivi par la Thaïlande et ses inondations du mois d'août (40 mds de dollars), puis par le tremblement de terre en Nouvelle Zélande en février (16 mds de dollars), par les tempêtes et tornades qui se sont abattues sur les États-Unis en avril (15 mds de dollars).

Selon l'étude menée par l'ONU et le Centre de Recherche sur l'Épidémiologie des Désastres (CRED) de l'Université de Louvain (Belgique), la dernière année record en termes de pertes économiques remonte à 2005, avec 243 milliards de dollars.

La somme de 366 milliards de dollars équivaut à 2,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) des États-Unis, ou 6,7% du Japon, ou 100% de l'Afrique du Sud. La grande majorité des pertes humaines est liée au tremblement de terre et au tsunami de mars au Japon, soit 19.846 décès sur les 29.782 de l'année 2011. L'Asie détient le triste record de continent le plus touché par les décès (89,20%), alors que les États-Unis comptent 7,9% et l'Afrique 2%.

La directrice du CRED, Debarati Guha-Sapir, a déclaré : "Les désastres en 2011 ont montré que les pays développés ainsi que les pays à revenu moyen ne sont pas protégés contre les catastrophes dévastatrices". Elle a ajouté que les catastrophes naturelles ont également un impact sur le secteur de la santé, notamment lorsqu'il s'agit d'inondations. "On peut constater une hausse de maladies telles que la diarrhée, la fièvre typhoïde, la malaria, les infections respiratoire", a dit Debarati Guha-Sapir. Et d'ajouter que les inondations restent le désastre qui dispose du plus grand potentiel en matière de prévention.

 

XINHUA/VNA/CVN

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