>>Dans «l’empire de la mort» des Catacombes de Paris
Les Catacombes à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les amateurs sortiront désormais par le 21-bis avenue René Coty, dans le XIVe arrondissement, où un pavillon abrité par un auvent en vitrage feuilleté, au design très contemporain, conçu par les architectes de l’agence Yoonseux, permettra "un seuil de transition" entre le sous-sol et la lumière du jour.
À l’intérieur du site, un escalier de remontée plus large et plus praticable, ainsi que la création de sanitaires, améliorent le confort des visiteurs, selon la Ville.
Ce pavillon permet également la mise à disposition de locaux (douches, vestiaires, etc) pour les agents, le tout pour un budget de 1,5 million d'euros. Une boutique, avec livres et objets, ouvre également, confiée à l'enseigne spécialisée Arteum.
Les Catacombes avaient déjà bénéficié d'améliorations de visite, avec la mise en place il y a un an de parcours de visite différents, aux cheminements raccourcis ou différenciés en fonction du type de visite, guidée ou non, a indiqué Delphine Levy, directrice de Paris-Musées.
Pour réduire le temps d'attente, qui peut atteindre un pic de deux heures à certains moments, les horaires de visite ont été rallongés jusqu'à 20h30, rappelle-t-elle.
Le site internet des Catacombes propose par ailleurs des billets coupe-files ou des conseils comme venir en semaine et en fin de journée.
D’ici fin 2019, une nouvelle entrée sera aménagée dans le pavillon qui jouxte l’accès actuel. Ce pavillon, édifié par Claude Nicolas Ledoux en 1787, sera restauré, sous la houlette de l’architecte en chef des Monuments historiques Christophe Batard (Artene architecture) et permettra une introduction à la visite avec panneaux explicatifs et outils numériques.
Les Catacombes de Paris, aménagées dans les galeries d'anciennes carrières à 20 mètres sous terre, rassemblent les restes de quelque 6 millions de Parisiens, transférés entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe au fur et à mesure que se fermaient certains cimetières.
S'y trouvent sans doute les restes de Rabelais, La Fontaine ou Charles Perrault.
AFP/VNA/CVN