>>Attentats de Paris : deux nouvelles interpellations en Belgique
>>Attentats de Paris : trois logements identifiés en Belgique
L'entrée du parc Disneyland Paris, le 13 août 2015 à Marne-la-Vallée. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"En raison principalement des événements survenus à Paris en novembre", Euro Disney a vu les ventes de son premier trimestre décalé (entamé début octobre) s'établir à 337,6 millions d'euros, contre 341,5 millions un an plus tôt.
"Nous avons constaté une forte demande jusqu'aux évènements du 13 novembre, suite auxquels nous avons enregistré des annulations de réservations durant la seconde moitié du trimestre. La destination a également été impactée par notre décision de fermer nos parcs à thèmes pendant quatre jours, en respect de la période de deuil national", a indiqué Tom Wolber, président d'Euro Disney S.A.S.
La première destination touristique privée en Europe - avec 14,8 millions de visiteurs en 2015 - avait en effet décidé de fermer du 14 au17 novembre inclus, une première pour le parc d'attractions ouvert depuis 1992.
Le groupe ne détaille pas jour par jour l'impact des attentants sur la fréquentation de ses deux parcs à thèmes (Disneyland Paris et Walt Disney Studios), mais fait état d'une baisse de 8% sur l'ensemble du trimestre. Cette baisse "a été partiellement compensée par une augmentation de 4% de la dépense moyenne par visiteur" (soit les dépenses liées aux entrées, à la restauration et aux marchandises), est-il précisé.
Ce sont surtout les Français, les Néerlandais et les Britanniques qui ont moins visité Disneyland au cours du trimestre, "une baisse partiellement compensée par une augmentation du nombre de visiteurs espagnols". La direction d'Euro Disney ne donne pas d'indications ou de prévisions chiffrées concernant la fréquentation pour janvier, février ou les mois à venir, mais précise "constater un rétablissement sur certains de ses marchés-clés".
Du côté des hôtels du site, le taux d'occupation s'affiche en baisse cumulée de 0,9 point pendant tout le trimestre, alors que la dépense moyenne par chambre a augmenté de 2%.
L'entreprise, qui enchaîne depuis des années les restructurations financières pour réduire sa dette, a été recapitalisée en 2015 à hauteur d'un milliard d'euros par sa maison mère américaine The Walt Disney Company, dans le but de "poursuivre la mise en œuvre de la stratégie visant à améliorer la qualité de l'expérience des visiteurs".