>>Signature de l'accord de partenariat transpacifique
La signature du TPP, qui a eu lieu le 4 février à Auckland (Nouvelle-Zélande), est un jalon important qui ouvre une nouvelle phase, selon cette déclaration. Les ministres affirment la signification historique de cet événement pour la région de l'Asie-Pacifique. Les parties vont se concentrer désormais sur l’accomplissement des procédures de ratification.
La déclaration indique que le TPP sera une nouvelle norme pour le commerce et l’investissement dans l’une des zones les plus dynamiques du monde : les 12 parties représentent près de 40 % du PIB mondial, un tiers du commerce mondial, et un marché de plus de 800 millions de personnes.
Les ministres précisent que l’objectif du TPP est de consolider la prospérité commune, de créer des emplois et de promouvoir un développement économique durable pour toutes les parties.
Le ministre australien Andrew Robb a affirmé à la presse que la signature du TPP, accord de libre-échange le plus important de ces deux dernières décennies, était un grand événement. Il a souligné que le TPP apporterait des opportunités certaines aux entreprises australiennes, exportateurs et importateurs inclus. Il a ajouté que le gouvernement avait eu assez de temps pour étudier les près de 6.000 pages du TPP avant la signature, et que cette dernière encouragera les négociations de l’accord de partenariat économique intégral régional (RCEP) qui devront s’achever cette année.
Le TPP vise à abattre les barrières au commerce et à l'investissement entre parties. Il a été signé par l'Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam. Pour entrer en vigueur, cet accord qui crée la plus vaste zone de libre-échange au monde doit être ratifié dans les deux ans au plus par les assemblées de représentation du peuple des 12 parties.