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Les candidats démocrates à la Maison-Blanche, Bernie Sanders, Hillary Clinton et Martin O'Malley, lors du deuxième débat des primaires démocrates à Des Moines, le 14 novembre 2015 |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une minute de silence pour honorer les victimes de Paris a marqué le début de la soirée, le 14 novembre à Des Moines (Iowa, Centre des États-Unis), entre Hillary Clinton, le sénateur Bernie Sanders et l'ancien maire de Baltimore Martin O'Malley.
"Nous devons être résolus pour unir le monde et détruire l'idéologie jihadiste radicale qui anime des organisations comme l'EI, un groupe terroriste violent, barbare, sans pitié", a déclaré d'emblée Hillary Clinton, la favorite de l'investiture. "Dans cette élection, il ne s'agit pas seulement d'élire un président, mais de choisir aussi un commandant en chef".
Qualifiant le groupe État islamique (EI) de principale menace terroriste internationale, l'ex-secrétaire d'État de Barack Obama a martelé que l'organisation ne pouvait pas "être endiguée. Elle doit être vaincue". "Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam", a-t-elle aussi dit, refusant comme le président Barack Obama d'utiliser la terminologie d'"islam radical" employée par les républicains aux États-Unis. "Nous sommes en guerre contre l'extrémisme violent, nous sommes en guerre contre ceux qui utilisent leur religion dans un but de pouvoir et d'oppression". "Mais cela ne peut pas être un combat américain, bien que le leadership américain soit essentiel", a poursuivi Hillary Clinton.
Son principal rival, le "socialiste démocrate" Bernie Sanders, a répliqué que les États-Unis avaient une part de responsabilité dans la naissance de l'EI, à cause de l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Une attaque directe contre Hillary Clinton qui avait voté pour autoriser le président George W. Bush à user de la force contre l'Irak de Saddam Hussein.
"L'invasion désastreuse de l'Irak, à laquelle j'étais fermement opposé, a complètement déstabilisé la région et conduit à la montée d'Al Qaïda et de l'EI", a déclaré Bernie Sanders. Mais le sénateur a estimé que la menace numéro une contre la sécurité nationale des États-Unis restait le réchauffement climatique."Le changement climatique est directement lié à la croissance du terrorisme", a-t-il dit.
Les trois candidats sur scène se sont redits favorables à l'accueil de réfugiés fuyant le conflit syrien, mais ont insisté sur les précautions à prendre pour empêcher d'éventuelles infiltrations. Hillary Clinton souhaite que 65.000 réfugiés arrivent aux États-Unis, au lieu des 10.000 annoncés par l'administration Obama, "mais seulement si nous avons un processus de vérification et de contrôle".
AFP/VNA/CVN