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L'émissaire de l'ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths que les opposants Houthis ont récemment refusé de voir, a été nommé secrétaire général adjoint de l'Organisation pour les Affaires humanitaires, ont annoncé mercredi 12 mai les Nations unies. Ce poste d'adjoint au chef de l'ONU Antonio Guterres, qui est à l'origine de cette nomination, est ainsi conservé par le Royaume-Uni, qui le détient depuis 2007. Malgré une résolution de l'Assemblée générale de 1992 qui avait proscrit tout "monopole" des grandes puissances sur les postes importants à l'ONU, cette longévité se retrouve aussi pour les fonctions d'adjoints pour les Affaires politiques et les Opérations de paix. Ces deux autres postes clés auprès du secrétaire général sont détenus depuis longtemps respectivement par les États-Unis et la France. Apprécié des membres du Conseil de sécurité, voire taquiné pour un optimisme à tout crin en dépit de situations dramatiques, Martin Griffiths, 69 ans, est émissaire de l'ONU pour le Yémen depuis 2018. Ce pays, au bord de la famine, connait actuellement la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU. Comme son prédécesseur, le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, Martin Griffiths n'est pas parvenu à faire arrêter le conflit meurtrier qui s'y poursuit depuis des années et s'est même intensifié récemment.