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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors d'une conférence de presse, le 23 mars du côté égyptien du poste frontière de Rafah. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors de leur entretien au Caire, les deux dirigeants ont mis en garde contre toute opération israélienne à Rafah, qui risquerait d'avoir des conséquences catastrophiques sur une situation déjà désastreuse dans la ville, a indiqué la présidence égyptienne dans un communiqué.
Ils ont également discuté de l'intensification des efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à fournir une aide humanitaire suffisante aux habitants de l'enclave assiégée, a ajouté le communiqué.
Le président égyptien et le secrétaire général de l'ONU ont appelé à créer des conditions propices à la mise en œuvre de la solution à deux États, qu'ils ont décrite comme "la seule voie pour parvenir à la justice, à la sécurité et à la stabilité dans la région".
Israël a annoncé son intention de lancer une opération terrestre à grande échelle à Rafah, où résident environ 1,5 million de Palestiniens déplacés. Cette décision a été largement critiquée par la communauté internationale.
Un peu plus tard dans la journée, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry, M. Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, où Israël a mis en place un siège strict et lance des frappes massives contre le Hamas depuis plus de cinq mois.
"Il est temps d'instaurer un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a-t-il déclaré. "Rien ne justifie l'horrible attaque du Hamas le 7 octobre, et rien ne justifie la punition collective du peuple palestinien", a affirmé M. Guterres lors d'une conférence de presse donnée samedi 23 mars du côté égyptien du poste frontière de Rafah, où il a renouvelé son appel à la paix.
Xinhua/VNA/CVN