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L'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies. |
Photo : VNA/CVN |
L'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU), a dit partager les préoccupations du Secrétaire général face à la mise en œuvre de l’Accord de paix, dans le contexte de la pandémie. Il a espéré que la communauté internationale continuera d’appuyer les efforts du gouvernement et du congrès qui envisagent des réformes constitutionnelles et a encouragé toutes les parties en Colombie à participer de manière constructive à la mise en œuvre de l’Accord de paix.
Ce processus va exiger de la patience, la volonté du gouvernent et des mesures spécifiques. Préoccupé par la violence et les meurtres, le représentant a appelé toutes les parties à répondre à l’appel du secrétaire général à un cessez-le feu mondial afin de protéger les civils dans les zones de conflit, les ex-combattants, les défenseurs des droits de l’homme et les leaders de la société civile. Il a salué les progrès réalisés dans le domaine des projets productifs menés par les anciens combattants.
Le représentant spécial du secrétaire général pour la Colombie, Carlos Ruiz Massieu, a salué la persévérance du gouvernement colombien et des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), ainsi que de nombreux autres acteurs, dans la poursuite des efforts de consolidation de la paix malgré les difficultés posées par la pandémie de COVID-19. Il a félicité les parties pour leur travail commun au sein du Conseil national de réintégration et du Mécanisme tripartite de transition vers la légalité. Le fait que la Commission de suivi, de promotion et de vérification de l’accord définitif (CSIVI) ait repris ses sessions, avec la participation des garants, est également encourageant. M. Massieu s’est dit convaincu que le dialogue constructif entre le Gouvernement et les FARC aboutira bientôt à des accords sur les questions liées au transfert des actifs des FARC-EP, y compris sur la date butoir de ce processus.
Cleencia Carabali Rodallega, militante en faveur des droits des communautés ethniques et territoriales de Colombie, a estimé que "Malgré l’Accord de paix signé en 2016, il n’y a toujours pas de véritable paix stable et durable pour le peuple colombien et ceux qui souffrent le plus de la confrontation armée sont la population civile, les communautés ethniques, nos jeunes, les filles et les femmes".
Les pays du Conseil de sécurité ont reconnu des efforts et soutenu des mesures à enrayer la pandémie de COVID-19 ainsi que la mise en œuvre de l’Accord de paix en Colombie.