>>Les Philippines rejettent l'argumentation de la Chine
Professeur Philippe Sands (centre) et Paul Reichler (droite), avocats des Philippines. |
En tant que pays concerné, le Vietnam persévère sur la voie de règlement pacifique des litiges en Mer Orientale conformément au droit international dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, a déclaré le porte- parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Hai Binh, lors d’un point presse à Hanoi.
Dans cet esprit, le Vietnam a envoyé une délégation d’observateurs à cette audition qui a débuté le 24 novembre et qui se poursuivra jusqu’au 30 novembre, a-t-il encore indiqué.
Les Philippines qui ont été le premier pays à saisir la CPA, ont rejetté les revendications chinoises en Mer Orientale, le 25 novembre à l’ouverture de l’audition.
La revendication d’une souveraineté historique en Mer Orientale est nulle et non avenue si l’on s’en tient à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, a déclaré Paul Reichler, avocat des Philippines.
Andrew Lowenstein, un autre représentant philippin, a estimé que la Chine ne pouvait pas prétendre à cette souveraineté dans la mesure où elle n’avait jamais exercé de contrôle sur le long terme sur la région. En se basant sur huit cartes dont une datant de la dynastie des Ming, il a estimé que «la ligne de neuf tronçons» ne pouvait pas délimiter le territoire de la Chine.
La CPA devra publier sa dernière décision sur les contestations en Mer Orientale fin 2016.
VNA/CVN