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Le Colloque «Développer l’aquaculture massive et durable au service des exportations», le 5 mai à Hô Chi Minh-Ville. |
Lors du colloque, l’USSEC et la VSA ont convenu que l’industrie de l’aquaculture avait d’énormes perspectives, notamment en milieu marin. Du fait que les poissons vivant près des côtes souffrent de surpêche et que les besoins en produits aquatiques dans le monde augmentent, le développement de l’élevage piscicole massif et durable au service des exportations s’impose.
«L’aquaculture en mer permet de diversifier les espèces de poissons, de réduire le manque de matières premières au service des exportations, tout en contrôlant les ressources halieutiques et l’environnement marin», a insisté le docteur Nguyên Huu Dung, président de la VSA.
Selon le docteur Dung, le Vietnam a besoin d’un milliard de dollars pour développer durablement et massivement l’élevage piscicole en mer. Il recommande que le gouvernement vietnamien crée un ministère ayant pour mission de développer l’espace maritime vietnamien, sa surface étant trois fois supérieure à sa superficie terrestre.
Du soja pour nourrir les poissons ?
L’industrie de l’aquaculture a d’énormes perspectives, notamment en milieu marin du Vietnam. |
Photo : TCTS/CVN |
«Le programme du soja au service de l’aquaculture en mer de l’USSEC SEA souhaite encourager positivement et favorablement l’élevage piscicole. Il pourra démontrer l’utilité et la nécessité de la culture du soja aux États-Unis», a indiqué Lukas Manomaitis, directeur technique de l’USSEC. Il a également présenté les avantages de la nutrition avec le soja américain pour l’élevage piscicole au Vietnam, estimant que l’aquaculture en Asie du Sud-Est est un client potentiel des produits à base de soja «made in USA».
Par ailleurs, Matt Brooker, directeur et responsable du développement des affaires de l’entreprise Fishin’, a informé les conférenciers du marché aquatique américain ainsi que des critères à respecter pour les entreprises vietnamiennes qui comptent y exporter leurs produits. Le prix, la bonne pratique, la sécurité sanitaire des aliments, la qualité durable, les responsabilités sociales et la traçabilité des produits sont des facteurs pris en compte par les organismes compétents comme par les consommateurs américains.