>>L’élevage de poules Brahma au cœur de Hô Chi Minh-Ville
>>La renaissance du métier d’aviculteur des seramas à la capitale
La volière de paons de la famille de Nguyên Dinh Quynh. |
Photo : Dân Viêt/CVN |
La ferme de Nguyên Dinh Quynh, dans la province de Hai Duong, compte une centaine de paons. Pour les nourrir, c’est simple. Mais pour les entraîner à danser, c’est autre chose.
«Il nous faut un petit secret et une passion de l’oiseau, confie-t-il. D’abord, l’éleveur doit s’accoutumer à l’oiseau afin que ce dernier devienne son compagnon. En suite, il l’entraîne à faire des mouvements, en commençant par les plus simples, comme faire la roue». Et il souligne qu’il est nécessaire d’avoir un espace assez grand et accueillant le soleil dans la volière pour «inspirer» le paon. Pour que l’oiseau combine la roue et les pattes pour danser, son patron joue souvent avec lui et sert de modèle.
Nguyên Dinh Quynh et un paon spicifère. |
Nguyên Dinh Quynh fait savoir que le paon s’adapte bien aux conditions de vie du Nord. D’où peu de décès. C’est aussi un oiseau peu difficile sur le plan de l’alimentation : essentiellement, du paddy, du maïs, des légumes et du fourrage. Chaque jour, il a deux repas, le matin avec des céréales, et l’après-midi, avec des légumes.
«Les paons qui ne sont pas adultes, notamment les nouveaux-nés, ont un régime propre. Ils sont nourris avec du son comme pour le coq. Les petits de 30 jours peuvent manger 70% de son et 30% d’autres aliments : maïs, paddy égrugé», explique Nguyên Dinh Quynh. Il ajoute que pour les adultes, ils doivent consommer davantage de légumes pour embellir leur plumage.
Grâce au succès de l’entraînement du paon, la famille de Nguyên Dinh Quynh a d’importants revenus, plusieurs millions de dôngs par mois. Un paon spicifère, capable de bien danser, se vend des dizaines de millions de dôngs.
Quê Anh/CVN