>>Lever les difficultés dans les formalités administratives, fiscales et douanières
Ce programme, créé en 2003, a été développé conjointement par l’ONUDC et l’OMD pour aider les gouvernements à créer des structures de renforcement durables dans certains ports, afin de minimiser les risques d’utilisation de conteneurs pour le trafic de drogues, la criminalité transnationale organisée et d’autres formes d’activités de contrebande.
L’enjeu est colossal. Selon l’ONUDC, plus de 420 millions de conteneurs traversent les mers chaque année, et acheminent 90% des cargaisons mondiales. Bien que la plupart transportent des biens licites, certains sont utilisés pour acheminer des drogues, des armes et même des personnes.
Selon l’ONUDC, plus de 420 millions de conteneurs traversent les mers chaque année. |
Photo : Nguyên Son-Huu Trung/VNA/CVN |
L’importance du commerce des conteneurs maritimes, les méthodes de dissimulation ingénieuses et sophistiquées, ainsi que les divers itinéraires empruntés par les trafiquants de drogues et autres contrebandiers, rendent d’autant plus difficile leur interdiction.
Le programme comprend la création de services de contrôle portuaire dans certains terminaux à conteneurs. Ces services seront situés dans des environnements sécurisés, de préférence à l'intérieur des ports, et seront composés de personnel de première ligne formés et équipés pour cibler les conteneurs à haut risque tout en facilitant le flux de marchandises légales.
Depuis 2014, le Vietnam et quatre autres pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est que sont la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie et les Philippines commencent à déployer ce programme. Le total du financement de ces cinq pays est de plus de 2,7 millions de dollars.
Selon le plan de développement du réseau portuaire jusqu’en 2020 et sa vision pour 2030 approuvé par le Premier ministre Nguyên Tân Dung, en 2015, le volume de fret transitant par les ports maritimes devrait atteindre annuellement 500 à 600 millions de tonnes, et passer à 2.100 millions de tonnes en 2030.
VNA/CVN