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Le Vietnam est classé 16e parmi les pays possédant la plus grande biodiversité au monde. |
Photo : VNA/CVN |
Reconnaissant la nécessité de conserver la biodiversité, depuis les années 1960, le Parti et l’État ont adopté des politiques de protection des forêts naturelles. La détermination et l’engagement de l’État en faveur de la conservation de la biodiversité ont pris plus d’importance après l’adhésion du Vietnam aux conventions CBD (1992) et CITES (1994), avec un réseau de parcs nationaux et de réserves planifiés et établis à l’échelle nationale.
À ce jour, le Vietnam compte plus de 180 aires protégées, dont au moins 20 se sont vu décerner des titres internationaux de valeur de la biodiversité, notamment des Ramsar, des réserves mondiales de biosphère, des sites du patrimoine de l’ASEAN et des sites du patrimoine mondial de produits naturels.
En 2008, l’Assemblée nationale a adopté la loi sur la biodiversité, considérée comme très progressiste, visionnaire, systématique et pleinement accessible aux engagements et normes internationaux.
Selon des experts internationaux, le Vietnam a bien réalisé l’évaluation environnementale stratégique et l’impact environnemental pour contrôler les impacts de ses activités de développement socio-économique sur la biodiversité.
Cependant, le pays fait face à de nombreux défis alors que la biodiversité diminue à un rythme élevé. De nombreuses espèces sont en effet à un niveau alarmant, confrontées à un risque élevé d’extinction en raison de la surexploitation et de la perte des biotopes.
Les effectifs du Rhinopithèque du Tonkin (une espèce de primate endémique) sont estimés à seulement 190. Le langur de Delacour, à seulement environ 100, uniquement dans le parc national de Cuc Phuong et la réserve naturelle de Vân Long (Ninh Binh). Notamment, le rhinocéros de Java vietnamien, l’une des deux seules populations de rhinocéros restantes sur terre, a été confirmé comme éteint au Vietnam en 2010.
Freiner le déclin de la biodiversité
Préserver les espèces sauvages menacées fait partie des objectifs de la Stratégie nationale sur la biodiversité à l'horizon 2050. |
Photo : VNA/CVN |
Pour freiner l’érosion de la biodiversité, en 2022, le gouvernement a publié la décision 149/QD-TTg approuvant la Stratégie nationale sur la biodiversité à l’horizon 2030, avec vision à l’horizon 2050.
Cette stratégie encourage les organisations non gouvernementales, les entreprises et les personnes à participer aux activités de conservation et d’utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques, en promouvant le capital naturel pour la première fois prescrit dans la Loi sur la protection des ressources naturelles et de l’environnement 2020, encourageant le secteur privé à participer à la conservation de la biodiversité.
La stratégie fixe un nouvel objectif d’expansion et d’amélioration de l’efficacité de la gestion du système des patrimoines naturels et des réserves naturelles, en veillant à ce que la superficie des réserves naturelles atteigne 9% de la superficie totale du continent. La zone des zones marines et côtières protégées représente 3 à 5% de la zone marine naturelle du pays.
Le Vietnam vise 15 sites Ramsar, 14 réserves de biosphère, 15 parcs du patrimoine de l’ASEAN. Les autres objectifs est que le taux de couverture forestière nationale reste stable à 42%-43% ; restaurer au moins 20% des écosystèmes naturels dégradés ; plus aucune espèce sauvage ne disparaisse ; améliorer les populations d’au moins 10 espèces menacées, précieuses et rares prioritaires ; des ressources génétiques sauvages et les variétés végétales et animales préservées et conservées pour atteindre l’objectif de collecte et de préservation d’au moins 100.000 ressources génétiques.
CPV/VNA/CVN