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| Le Vietnam, un des pays les plus touchés par le changement climatique. |
| Photo : VNA/CVN |
Répondant à la Télévision nationale à ce sujet, Hélène Djoufelkit, directrice du Département diagnostics économiques et politiques publiques à l'AFD, a déclaré : "La façon dont nous calculons est d’évaluer l'impact du changement climatique sur chaque sous-secteur. Par exemple, la productivité de la riziculture du Vietnam pourrait être réduite jusqu'à 30%, le secteur aquacole serait affecté par des vagues de chaleur prolongées, ou la productivité du travail diminuerait en raison d'épidémies... Lorsque nous additionnons tous ces effets et que la température mondiale augmente de 3°C d'ici 2050, nous calculons une perte moyenne de 8,1% du PIB par an".
Mme Djoufelkit a souligné la nécessité et l’importance de la mise en place des mesures pour s'adapter et réduire ces dommages. Par exemple, le Vietnam vise une transition énergétique verte. Pour y parvenir, il est nécessaire d'avoir une feuille de route pour la formation des ressources humaines. Ou avec la riziculture, la construction et la mise en œuvre d’un processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait être une priorité.
"Plus important encore, il convient d’accorder la priorité aux politiques de bien-être social, du fait que le changement climatique aura un impact important sur les populations touchées. Particulièrement, dans le delta du Mékong, il faudra limiter certains phénomènes négatifs comme l'utilisation irraisonnée des eaux souterraines, l'extraction massive de sable ou la multiplication des projets hydroélectriques en amont", a-t-elle recommandé.
CPV/VNA/CVN
