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| Le Vietnam a dominé le tableau des médailles d’or des Championnats d’Asie d’échecs junior 2022. |
| Photo : CTV/CVN |
Après avoir dominé les épreuves d’échecs rapide et standard, la délégation vietnamienne a continué de briller dans la catégorie blitz, en décrochant 14 médailles d’or dont 4 en individuel et 10 par équipe, soit deux fois de plus que l’Inde qui termine à la 2e place.
Sur le classement final par nations, le nombre de médailles d’or remportées par le Vietnam représentait 54% du total de ces championnats, ce qui signifie que le pays a obtenu plus de médailles d’or que toutes les autres équipes réunies.
De nouveaux titres pour les jeunes joueurs
L’Inde a terminé 2e avec 20 médailles d’or, 11 d’argent et 11 de bronze, suivie de l’Indonésie (4 d’or, 12 d’argent et 21 de bronze).
Les Championnats d’Asie d’échecs junior 2022 ont réuni 451 compétiteurs de 20 délégations, divisés dans 12 poules avec 6 groupes d’âge de 8 à 18 ans.
Dans l’épreuve standard, Dào Minh Nhât (U18) et Nguyên Hông Nhung (U16) ont fait parler d’eux, en gagnant l’or, ce qui leur a valu d’être sacrés respectivement maître international masculin et féminin. Quant à Nguyên Quôc Hy (U16) et Pham Trân Gia Phuc, ils ont aussi reçu le titre maître de la FIDE grâce à leurs performances.
Lors de cette édition 2022, Nguyên Thiên Ngân a attiré l’intention des supporters non seulement par son talent mais aussi par sa ravissante beauté. Elle a été sacrée chez les moins de 17 ans.
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| La joueuse d’échecs Thiên Ngân et son père. |
| Photo : CTV/CVN |
Thiên Ngân est tombée dans la marmite des échecs toute petite. À l’âge de 5 ans, elle a rapidement révélé son don pour cette discipline lorsqu’elle a suivi une classe extra-scolaire à l’école maternelle à Thai Nguyên (Nord). Elle a montré des progrès spectaculaires en peu de temps, avec des médailles provinciales et nationales.
“Dès les premiers tournois, j’ai souvent obtenu de bons résultats. C’était donc ma motivation pour continuer à concourir”, a affirmé Thiên Ngân.
Pour l’heure, elle suit une formation destinée aux sportifs de cette discipline au lycée pour surdoués de l’éducation physique et des sports de Thai Nguyên. Elle exerce aussi sous la coupe de l’entraîneur en chef de la sélection nationale, le maître international Bùi Vinh.
À propos de son coach, Thiên Ngân a déclaré : “Je le considère comme mon père. Il m’a appris à jouer depuis que j’ai 9-10 ans. Il m’a toujours accompagnée lors des compétitions organisées dans et hors du pays”.
Le père de Thiên Ngân est aussi un entraîneur d’échecs national et arbitre international. Il a ouvert un club d’échecs chez lui pour former les élèves de la province. Thiên Ngân partage souvent son expérience acquise lors des compétitions avec eux.
Après chaque tournoi, la vie de ce maître national féminin est inévitablement perturbée. Elle a confié : “Je pense qu’il me faut de quelques jours à une semaine pour pouvoir stabiliser ma vie après chaque tournoi”. Et de continuer : “Comme je suis une lycéenne, je dois rattraper les cours après chaque tournoi. Le volume de leçons à rattraper est important. Heureusement, je reçois toujours l’aide des professeurs et de mes amis. Ils sont toujours prêts à m’expliquer les leçons que je ne comprends pas”.
Interrogée sur ses succès, Thiên Ngân a précisé : “Je pense que les réalisations que j’ai accomplies jusqu’à aujourd’hui ne peuvent pas être qualifiées de réussites. Parce que j’ai des objectifs encore plus élevés. Je pense que je suis toujours sur le chemin de la conquête”.
Objectif : maître international féminin
“Aux échecs, il y a beaucoup de titres. Je suis actuellement maître de la FIDE féminin. Je vise donc des titres plus élevés tels que maître international féminin et grand maître international féminin. Ce sont les objectifs que j’espère atteindre à l’avenir”, a-t-elle poursuivi.
Depuis qu’elle est devenue célèbre, la vie de Thiên Ngân n’a pas trop changé. Cependant, parfois, elle se sent un peu “hantée” en voyant trop son image sur les réseaux sociaux.
Parlant de projets futurs, Thiên Ngân a partagé : “Actuellement, j’ai déjà des propositions fermes de quelques universités. Mais je ne suis pas vraiment intéressée par certains domaines. Comme d’autres lycéens de 12e année, j’hésite encore sur quel cursus à suivre à l’avenir et dans quelle école. Donc pour le moment, je ne peux être sûre de rien”.
Phuong Nga/CVN
