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L'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Délégation vietnamienne auprès de l'ONU. |
Photo : VNA/CVN |
Lors de la réunion sur "Les femmes et le processus de paix en Afghanistan : garantir la participation des femmes et promouvoir leurs droits", le Vietnam a appelé à intensifier la protection et à promouvoir la participation des femmes en Afghanistan.
Les orateurs ont apprécié les réalisations en matière de garantie des droits des femmes et la participation croissante des femmes à tous les aspects de la vie politique, économique et sociale en Afghanistan depuis 2001. Cependant, selon les intervenants, les femmes afghanes sont également confrontées à de nombreux défis tels que les attaques contre les femmes, la violence sexuelle, le sexisme, en particulier dans les zones contrôlées par les talibans.
L'épouse du président afghan Rula Ghani a souligné les efforts du gouvernement pour entamer prochainement le processus de négociations de paix avec la pleine participation des femmes. La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) Deborah Lyons a appelé à la promotion de la participation égale et significative des femmes dans toutes les délégations de négociation de parties prenantes en Afghanistan.
Dans leurs interventions, les pays ont souligné l’importance de promouvoir le processus de paix en Afghanistan, car la situation en Afghanistan continue d’être compliquée récemment, malgré l’accord de paix entre les États-Unis et les Taliban le 29 février dernier. Certains pays estiment que la promotion des droits de l'homme, en particulier des droits des femmes, doit être maintenue conformément à la Constitution actuelle de l'Afghanistan.
L'ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Délégation vietnamienne auprès de l'ONU, a exprimé son soutien au processus de paix dirigé par les Afghans ; soulignant l'importance de poursuivre la mise en œuvre de la résolution 2513 du Conseil de sécurité sur le soutien à l'Accord de paix du 29 février 2020, reconnaissant les efforts du gouvernement afghan pour protéger les femmes et promouvoir leur rôle, partager les défis auxquels les femmes et les filles sont confrontées ; et la nécessité de s'attaquer aux problèmes fondamentaux auxquels sont confrontés ces défis, en particulier pour promouvoir la paix et le développement socio-économique durables.
Les réunions en formule Arria sont des rencontres confidentielles et très informelles qui permettent aux membres du Conseil de sécurité d’avoir, à huis clos et selon une procédure offrant toute la souplesse voulue, de francs échanges de vues avec des personnes dont le ou les membres du Conseil qui les ont invitées et qui sont chargés d’organiser et d’animer la réunion considèrent que le Conseil aurait intérêt à les entendre ou à qui ils souhaitent faire passer un message. Elles donnent aux membres du Conseil de sécurité concernés la possibilité d’avoir des échanges directs avec des représentants de gouvernements et d’organisations internationales – souvent à la demande de ces derniers – ainsi qu’avec des parties non étatiques, sur des questions qui les préoccupent et qui relèvent de la responsabilité du Conseil de sécurité.
Ces réunions portent le nom d’un ancien Représentant permanent du Venezuela auprès de l’ONU, Diego Arria, qui a siégé au Conseil en 1992 et 1993 et inauguré cette pratique en 1992. Lorsqu’il a convoqué la première réunion en formule Arria, l’ambassadeur Arria était président du Conseil de sécurité. Cependant, il ressort de la pratique récente du Conseil que ses membres préfèrent que ce ne soit pas le président, mais un autre membre du Conseil, qui convoque ce genre de réunion. La présidence de la réunion est assurée par le membre qui a lancé la convocation.