>>Un vaccin anti-coronavirus "made in Vietnam" testé sur l’homme
>>Début du test du vaccin Nano Covax du Vietnam sur les humains
Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam rend visite aux premiers volontaires participant aux essais cliniques du vaccin Nano Covax, le 20 décembre à Hanoï. |
Ces volontaires sont actuellement placés sous surveillance à l'Institut militaire de recherche en médecine et en pharmacie relevant de l’Académie de la médecine militaire à Hanoï.
Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a remercié les trois premiers volontaires participant aux essais cliniques du vaccin Nano Covax contre le COVID-19. Actuellement, ces trois personnes sont en santé stable, sans réaction anormale.
Selon le rapport du ministère vietnamien de la Santé, Nano Covax, un vaccin candidat anti-COVID-19 développé par le laboratoire Nanogen et l’Académie de la médecine militaire, a été testé pour la première fois le 17 décembre à Hanoï sur trois volontaires.
Le vaccin Nano Covax repose sur la technologie à base de protéine recombinante qui diffère des vaccins inactivés et de ceux vivants atténués, développés par certains établissements de recherche.
Selon les prévisions, les essais cliniques sur l’humain seront divisés en trois phases. La première préoccupation de toutes ces phases est de garantir l’innocuité du vaccin. Son efficacité sera évaluée de différentes manières tout au long du processus. Les essais des premières phases visent à évaluer la production d’anticorps, ceux de la dernière phase permettront de vérifier si le vaccin empêche réellement les gens de tomber malade.
Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam leur a enjoint au ministère de la Santé, à celui des Sciences et de la Technologie, à l’Académie de la médecine militaire et aux producteurs de vaccin de faire preuve de diligence tout en veillant à la sûreté des injections. Il leur a demandé de se préparer à produire en grande quantité au cas où les essais seraient concluants. Il a enfin proposé à l’Académie de médecine militaire de construire un centre de développement de vaccins contre les maladies émergentes et dangereuses, qui comprendra un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 au moins.
D’après un responsable de la Nanogen, si les essais cliniques chez l’homme réussissent, la société produira à titre expérimental environ 2 millions de doses sous forme d’injection, de spray nasal ou de voie oculaire, conformément à chaque groupe d’âge. La capacité pourrait atteindre 5 millions de doses de vaccin chaque année.
Nano Covax continuera d’être testé ce lundi 21 décembre sur les volontaires restants à l’Académie de médecine militaire à Hanoï.