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Des seringues remplies d'un vaccin non identifié dans une usine du groupe pharmaceutique Sanofi au Val-de-Reuil en France, le 10 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On ne peut pas obliger, ou tenter de forcer les gens à se vacciner, nous ne l'avons jamais fait", a déclaré le docteur Fauci, membre de la cellule de la Maison Blanche sur le virus, lors d'un échange vidéo organisé par l'université George Washington.
"On peut le rendre obligatoire pour certains groupes, comme les personnels médicaux, mais on ne peut pas le faire pour la population générale", a-t-il poursuivi, donnant l'exemple des Instituts nationaux de santé, où le personnel soignant ne peut s'occuper de patients à moins d'avoir été vacciné contre la grippe pendant la saison grippale.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre australien avait annoncé que tout vaccin contre le coronavirus serait obligatoire dans son pays, sauf dispense pour raisons médicales.
La structure fédérale des États-Unis, et l'aversion d'une partie de la population à des mesures telles que l'obligation du port du masque, rendait de toute façon peu probable une vaccination obligatoire pour tous les habitants.
"Ce serait incontrôlable et inapproprié", a insisté Anthony Fauci.
Mais cela n'exclut pas que les 50 États imposent l'obligation pour les enfants scolarisés, comme c'est déjà le cas pour de nombreux vaccins comme la rougeole, avec des dispenses pour raisons médicales et, dans plusieurs États, religieuses.
Quoiqu'il en soit, le gouvernement de Donald Trump a pré-commandé des centaines de millions de doses auprès de six sociétés développant des vaccins potentiels, et les doses seront gratuites.
AFP/VNA/CVN