Virus
L'Australie lance le débat sur le vaccin obligatoire

L'Australie a lancé mercredi 19 août le débat sur la nécessité pour les pays de rendre obligatoire le futur vaccin contre le coronavirus, alors que des contaminations repartent à la hausse et que les restrictions se multiplient dans le monde.

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Une religieuse masquée marche dans une rue de Madrid, le 19 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Il y a toujours des exemptions à la vaccination, pour des raisons médicales, mais cela devrait être la seule", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison. Se faire vacciner devrait "être obligatoire".

Son pays s'est assuré d'obtenir un vaccin "prometteur" grâce à un accord passé avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca.

Devançant les critiques des mouvements anti-vaccin, M. Morrison a affirmé que les enjeux étaient trop grands pour permettre à la maladie de continuer à se propager librement. "Nous parlons d'une pandémie qui a détruit l'économie mondiale et provoqué des centaines de milliers de morts dans le monde", a-t-il dit.

- "On ne peut pas obliger"

Aux États-Unis le docteur Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses, a dit mercredi que les États-Unis ne rendraient pas obligatoire tout futur vaccin, ce qui n'exclut toutefois pas des obligations locales pour les enfants.

"On ne peut pas obliger, ou tenter de forcer les gens à se vacciner, nous ne l'avons jamais fait", a déclaré le docteur Fauci, membre de la cellule de la Maison Blanche sur le virus, lors d'un échange vidéo organisé par l'université George Washington.

Un personnel de santé effectue un prélèvement sur une enfant dans un centre de test, le 19 août à Hyderabad, en Inde.

Face à des chiffres inquiétants et des contaminations en hausse, les restrictions se durcissent à travers la planète : le Liban se reconfine, la République de Corée ferme mercredi 19 août des entreprises jugées à risque et l'île de Malte ses boîtes de nuit.

La Finlande, relativement épargnée par la pandémie, a imposé mercredi 19 août des restrictions sur les voyages en provenance de la plupart des pays de l'Union européenne, se targuant d'avoir désormais la politique aux frontières "la plus stricte" de l'UE.

Le même jour, la Norvège a ajouté la Grèce, la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Autriche et certaines régions de Suède et du Danemark à la liste des pays où les voyages "non-essentiels" sont déconseillés.

En Grèce, les autorités sont annoncé le port du masque obligatoire sur l'île de Mykonos et en Chalcidique, dans le Nord du pays, après une flambée du nombre de cas ces derniers jours.

En France, le nombre de nouveaux cas a dépassé au cours des dernières 24 heures les 3.700, une progression inédite depuis le mois de mai.

Selon un bilan établi mercredi 19 août par l'AFP à partir de sources officielles, la pandémie a fait au moins 781.194 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre.

Plus de 22.187.780 cas d'infection ont été diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, dont au moins 13.874.900 sont aujourd'hui considérés comme guéris.

AFP/VNA/CVN
 

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