>>Les mesures de fermeture se multiplient dans le monde
>>Le Brésil approuve les essais d'un quatrième vaccin contre le COVID-19
L'entrée d'un magasin Marks and Spencer à Londres le 18 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La pandémie a fait au moins 781.194 morts dans le monde depuis fin décembre, et plus de 22 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mercredi 19 août.
Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 171.833 décès pour 5.482.823 cas recensés. Viennent ensuite le Brésil (109.888 morts), le Mexique (57.774), l'Inde (52.889), et le Royaume-Uni (41.381).
Mort d'un nourrisson
Cas rare, un nourrisson de quatre mois qui souffrait d'une maladie cardiaque est mort au Portugal à la suite de complications provoquées par le nouveau coronavirus. Le bébé avait été contaminé au sein de sa famille.
Masque obligatoire à Toulouse
Le port du masque sera obligatoire à partir de vendredi sur l'ensemble de la commune de Toulouse, quatrième ville de France, a décidé le préfet de Haute-Garonne. À Saint-Étienne, un arrêté rend obligatoire le port du masque dans le centre-ville à partir de jeudi 20 août.
En Grèce, le masque devient obligatoire sur l'île de Mykonos et en Chalcidique, dans le Nord du pays, à partir de vendredi 21 août.
Au moment où l'obligation du port du masque s'étend en France, par exemple au sein des entreprises, le professeur Didier Raoult, directeur de l'Institut Méditerranée-Infection de Marseille, a déclaré de son côté qu'il "aurait préféré qu'on reste à un niveau de recommandation plus que d'obligation".
Sierra Leone : répercussions sur le paludisme
En Sierra Leone, les médecins et ONG s'inquiètent de voir le paludisme prospérer sur les craintes liées au coronavirus. Ils voient les cas extrêmes de paludisme se multiplier depuis que les patients évitent de se rendre à l'hôpital par peur d'être contaminé par le COVID-19.
Le manque de suivi médical adéquat est particulièrement dangereux pour les enfants pendant l'actuelle saison des pluies, lorsque le paludisme flambe en raison de l'augmentation de la population de moustiques.
Tester et tracer ne suffit pas
"Tester-tracer-isoler" peut permettre de réduire le taux de reproduction du virus (dit "R") de 26%, conclut une équipe de l'Imperial College de Londres.
Mais ce résultat peut être atteint "seulement" si la stratégie est appliquée "de façon efficace et rapide", à savoir en effectuant les tests dès l'apparition des symptômes, avec des résultats et l'isolement des personnes positives dans les 24 heures.
AFP/VNA/CVN